Quand l’hiver couvre l’hexagone de son manteau blanc, la Savoie compte parmi les destinations les plus prisées. Un engouement qui concerne aussi bien les locaux que les touristes du monde entier.
Mais alors, comment expliquer cette attractivité ? Qu’est-ce qui rend le pays savoyard aussi propice aux activités hivernales, du ski nordique aux raquettes en passant par le patinage ?
Ce dossier vous invite justement à découvrir les nombreux atouts de la Savoie lors des mois les plus froids. En nous focalisant sur la période de décembre à mars, nous allons mettre en lumière les atouts de cette perle fine des massifs alpins.
Oui, nous vous proposons, virtuellement pour commencer, un voyage à travers les domaines skiables, les majestueuses forêts et les établissements gastronomiques ou hôteliers chaleureux qui font battre le cœur des environs.
Et si l’on commençait notre parcours par un petite escale dans le passé ? Il est passionnant d’évoquer les prémices d’une saison touristique emblématique.
Bon à savoir : quelques rappels géographiques
La Savoie est un département français portant le numéro 73. Elle a pour chef-lieu la ravissante ville de Chambéry, et couvre une superficie de plus ou moins 6 028 km². Lorsqu’on évoque cette partie du pays, à l’instar de la Haute-Savoie ou encore de l’Isère, on pense évidemment aux reliefs montagneux qui dominent ses magnifiques paysages. Parmi eux, le Massif de la Vanoise, de la Chartreuse, des Bauges… et du Mont-Blanc, évidemment !
En pays savoyard, on peut également profiter d’une hydrographie variée. Les Lac du Bourget et celui d’Aiguebelette ont su se distinguer.
Celles et ceux qui pratiquent la randonnée dans les environs peuvent s’offrir une véritable déconnexion. Plusieurs espaces sont préservés, afin de protéger les espèces animales et la flore locale. Véritable bastion dans cette catégorie, le Parc de la Vanoise voit évoluer des espèces rares au sein d’un environnement de toute beauté.
La Savoie se charge, qui plus est, d’un climat montagnard, laissant envisager des hivers froids… et enneigés, même si les précieux flocons se laissent parfois désirer. Le tourisme s’est essentiellement développé dans la région grâce aux stations de ski et autres complexes de loisirs hivernaux.
Le 73 hiberne-t-il durant le reste de l’année ? Il serait dommage de le penser ! Car le département a aussi ses charmes durant l’été. Mais c’est sur la saison des fêtes et des pulls en laine que nous allons ici nous concentrer 😊.
Le business hivernal en Savoie : retour sur la conquête touristique du paradis blanc
En ces années 2020, et malgré les événements qui ont perturbé l’aube de la décennie, le tourisme est absolument implanté dans les mœurs occidentales. Bien que tout le monde ne dispose pas des mêmes moyens, les sports d’hiver et les virées à la montagne s’inscrivent dans l’imaginaire collectif.
Tel n’a pas toujours été le cas. Plus exactement, il a fallu attendre le début du XXe siècle pour voir poindre les premières initiatives dans le domaine.
Plusieurs raisons, plusieurs facteurs expliquent l’émergence du tourisme estival, que ce soit en Savoie, en France plus globalement ou dans les autres contrées concernées. Nous n’allons pas explorer la question dans les détails ; cela reviendrait à mener un travail universitaire ! 😊
On peut tout de même lister quelques éléments intéressants.
Tourisme hivernal : aux premières heures, l’apanage des cercles bourgeois
À l’origine, les activités hivernales étaient « réservées » à une élite bourgeoise (source). Nous sommes à la fin du XIXe siècle, et les moyens de transport évoluent. La Révolution industrielle favorise les déplacements « pour le plaisir » ; même si l’on ne parle pas encore de vacances.
Au cœur des passions, on retrouve les randonnées, déjà ponctuées par des jeux divers et variés. Les membres de sociétés d’excursion ou de clubs d’alpinisme (…) expérimentent de nouveaux moyens de locomotion originaires des pays nordiques et donnent ainsi naissance à des jeux de glisse et de glace »[1]. On est bien loin des stations de ski et des domaines à perte de vue. Mais l’on assiste à l’émergence des « premiers skieurs ».
Les eaux de Savoie : la source apaisante du tourisme hivernal local
Vous l’aurez compris : c’est au XXe siècle marque la consécration du tourisme hivernal. Mais ce point culminant n’a pas été atteint par enchantement. Ce fut le résultat d’une lente progression, d’un intérêt croissant pour les plaisirs de la montagne qui montre ses premiers signes au XVIIe siècle.
En Savoie, les eaux thermales se trouvent, pour ainsi dire littéralement, à la source des curiosités. À ce propos, dans un article de la Revue de géographie alpine, un certaine Jean Miège expliquait :
« Un jour, on daigna s’intéresser aux eaux; les médecins et les savants leur découvrirent des propriétés variées, une efficacité surprenante. On s’avisa d’utiliser à nouveau les eaux d’Aix, celles d’Evian, et ainsi s’ouvrit, modeste, l’ère touristique de la Savoie. [Au XVIe siècle], ce sont les eaux qui ont fait la réputation de la Savoie et ont été, aux yeux des contemporains son seul mérite. C’est donc l’attraction la plus ancienne, celle qui a exercé l’action la plus constante et peut-être la plus forte »[2]
Depuis, les motivations se sont largement étendues. Néanmoins, Aix-les-Bains ou Evian restent de solides pôles d’attractivité. Le thermalisme continue de charmer ; que ce soit pour se détendre en famille ou dans le cadre d’une thérapie spécifique.
Un tourisme qui se démocratise petit à petit
Quoi qu’il en soit, c’est au XIXe siècle, plutôt au cours des dernières années, que l’expansion va se concrétiser. Les vertus d’une échappée au sein des environnements alpins vont être promues par l’aristocratie ; dans les milieux prestigieux, l’organisation de retraites savoyardes se vit comme une expérience raffinée. Certains accomplissements techniques participent indéniablement à la success story – on pense, entre autres, au forage du Tunnel ferroviaire de Fréjus[3].
Comme on le sait, le grand public va finir par découvrir, lui aussi, les joies de l’hiver en Savoie. La multiplication des chemins de fer rend les excursions au ski (et autres divertissements similaires) bien plus accessibles.
Le XXe siècle, cet âge d’or du tourisme hivernal en Savoie
Le XXe siècle fut le théâtre d’une mutation profonde en Savoie – une mutation qui ne s’est pas arrêtée aux frontières de la région, évidemment. Même si les différents entrepreneurs ont dû composer avec les tristes événements des deux guerres mondiales (plus précisément avec leurs conséquences sociales, politiques et économiques), la volonté de transformer certains villages jusqu’ici isolés en véritables stations a remodelé les environnements.
Les hommes d’affaires saisissent l’opportunité offertes par les avancées techniques et technologiques. Sachant que ce nouveau paradigme n’a pas toujours été accueilli les bras ouverts :
« Le développement des sports d’hiver en tant que pratique touristique (…) s’est accompagné de conflits et résistances dont témoigne l’attitude populations locales. Tout d’abord méfiantes vis-à-vis d’une activité dont elles n’ont pas été à l’origine, ces dernières se sont montrées parfois réticentes à une innovation dont elles ne maîtrisaient ni le développement ni les retombées et qui venait perturber leur mode de vie traditionnel »[4]
À terme, le potentiel économique du tourisme l’a emporté. Dans une ambiance sereine, d’illustres stations se dessinent. Il ne s’agit pas de détruire, mais de compléter. Plusieurs localités se modernisent. Non loin de Chambéry, d’Aix-les-Bains, de Morzine ou encore de Megève, on trace les sillons et installe les infrastructures propices aux plaisirs de la glisse ; les premiers liens avec la gastronomie se tissent également[5].
La Savoie, l’un des berceaux enneigés du tourisme moderne au XXe siècle
Le tourisme hivernal tel qu’on le connaît aujourd’hui prend donc ses marques dans la première moitié du XXe siècle ; la fin des deux conflits mondiaux a permis d’en accélérer le déploiement. Quelques années plus tôt, la généralisation des congés payés rend les escapades alpines bien plus envisageables chez les Français (et les visiteurs internationaux) moins aisés.
En parallèle et comme ressort essentiel, on voit le confort des espaces concernés s’améliorer. Les remontées mécaniques prennent des allures messianiques. Les décisions prises par les autorités en termes d’aménagement urbain accélèrent encore le mouvement. Tout se met en place, inégalement, inconsciemment mais avec beaucoup d’entrain, le boom des années 1960.
Les stations savoyardes deviennent une destination évidente pour un nombre croissant de voyageurs. Les domaines skiables sont jumelés à de véritables espaces de vie – La Plagne, Tignes, Flaine ou encore Avoriaz sont toutes nées lors de cette décennie décisive[6].
Les premières heures impliquent des tâtonnements ; les possibilités offertes sont encore modestes, mais les nouvelles circulent rapidement.
La Plagne, cette pionnière parmi les stations savoyardes
Raconter l’histoire de toutes les stations de ski en Savoie serait long et fastidieux. Prenons tout de même un exemple emblématique : La Plagne.
C’est le 22 décembre 1961 qu’on inaugure le site, d’abord avec Plagne Centre[7]. À ce stade, les touristes peuvent compter sur « deux téléskis et quatre pistes ». Puisque la fréquentation atteint des scores qui dépassent les espérances, « le site (…) se développe rapidement, rejoint par [ceux de] Plagne Bellecôte, Plagne Aime 2000 et Plagne Village à a fin des années 60, début des années 70 ».
Les visionnaires aux commandes de cet essor comptent bien suivre la piste, ou plutôt les pistes jusqu’au bout 😊. Les années 1970 s’inscrivent dans une continuité : « Entre 1970 et 1974, les sites de Bellentre avec Montchavin et Longefoy avec La Plagne Montalbert sont créés ».
Les activités sportives se veulent de plus en plus nombreuses. Une diversification que les Jeux Olympiques d’hiver à Albertville consacreront. Nous sommes en 1992, et « La Plagne accueille les épreuves de bobsleigh et luge, pour 9 jours d’épreuves ».
La Savoie : l’une des principales architectes de la culture touristique hivernale en France
L’intérêt des sports d’hiver et des séjours en Savoie ne se résume pas à tel ou tel facteur. Les paysages, bien que magnifiques, ne suffisent pas. L’enneigement, par ailleurs compromis selon les années, ne signe pas le succès des « resorts » savoyards à lui tout seul.
Si la deuxième moitié du XXe siècle a couronné la région de succès, c’est aussi parce qu’elle correspond parfaitement aux canons (à neige 😉) du tourisme hivernal. On peut même dire qu’elle a participé à la construction de cet imaginaire.
Pour séduire le vacancier, il faut lui donner envie de venir… mais aussi de rester. Aux Tignes comme aux Arcs, on l’a bien compris. Il faut regrouper logements, commerces et pistes au cœur d’un espace cohérent, accueillant, qui répond à des besoins variés.
Le Plan Neige, une initiative du gouvernement français, a servi de tremplin aux projets les plus ambitieux. Il a fallu convoquer des architectes de renom pour atteindre un résultat harmonieux et pérenne. Les Arcs, par exemple, ont été conçues par une certaine Charlotte Perriand :
« De 1967 à 1984, l’architecte et designer Charlotte Perriand se consacre au plus grand projet de sa vie : la station de ski Les Arcs. Passionnée de montagne, elle imagine et développe ce domaine skiable situé en Savoie. L’architecte dessine et conçoit ce projet avant-gardiste, des édifices aux mobiliers. »[8].
Tout se complète pour faire les yeux doux à l’international. En 1968, et même si Grenoble ne se situe pas en Savoie, les Jeux Olympiques d’Hivers renforcent encore le prestige des domaines skiables français.
Les années 1970 marquent sans doute le paroxysme du tourisme hivernal en Savoie. Les stations d’hiver deviennent un vrai levier pour l’emploi. Les espaces skiables continuent de s’étendre ; la glisse et tout ce qui l’entoure deviennent une véritable institution.
Le ski en Savoie : un plaisir pour tous les sens
Les années 1980 et 1990 ne permettent pas toujours de dresser un bilan aussi positif. Les crises économiques, les prémices de l’action écologique ont poussé les grands entrepreneurs à revoir leur copie. Depuis, la fièvre des débuts n’est pas tout à fait revenue.
Cela n’a pas inversé la vapeur pour autant. Il faut dire que la Savoie s’est imposée comme une vraie référence pour les sports d’hiver. Ainsi, au XXIe siècle, la région reste synonyme de plaisir et d’évasion.
Le terme « station de ski » ne doit pas faire oublier tous les délices dont les visiteurs peuvent profiter.
Au cours de son évolution, et jusqu’à aujourd’hui, le tourisme hivernal en Savoie, c’est…
- La possibilité de multiplier les plaisirs, qu’ils soient sportifs (ski de fond, ski alpin, snowboard…) ou plus paisibles (moment de détente au spa, partage d’une raclette aux tables d’un chalet, promenades…).
- La perpétuation d’une véritable tradition : les paysages alpins continuent à offrir leurs merveilles grâce à un enthousiasme transmis de génération en génération.
- Des activités pour tous les âges, et pour un large panel de budgets.
Les domaines comme Paradiski sont criants de modernité. Récemment, ils ont intégré de véritables équipements connectés à leurs offres. Les télécabines sont de plus en plus ergonomiques – on peut mentionner la télécabine 35 de Courchevel, redoutable d’efficacité.
En filigrane, il faut veiller à la compatibilité des loisirs d’hiver avec les enjeux environnementaux. Conscientes des enjeux, les sociétés assurant la gestion des différents espaces adaptent les installations. Les énergies renouvelables font l’objet d’une grande attention ; aux Menuires, pour ne citer qu’un exemple, on expérimente l’énergie solaire pour faire fonctionner les remontées mécaniques.
Les sports d’hiver en Savoie ont donc de beaux jours devant eux. Certaines priorités ont évolué, le coût de la vie ont augmenté, mais une fois sur place… le bonheur de s’amuser en altitude reste intact ! À ce propos, justement… quelles sont les activités incontournables à pratiquer pendant l’hiver en Savoie ?
Nous ne pouvons pas tout recenser, mais voici une sélection panoramique ! Nous vous souhaitons des moments uniques.
Savoie : quelles activités pratiquer en hiver ?
Certains sports et loisirs sont emblématiques de la Savoie et de sa région. D’autres, plus insolites, moins répandus… pourraient tout de même vous intéresser ! Passons en revue les activités à pratiquer quand l’hiver a pointé le bout de son nez.
1. Le ski alpin
Selon les experts œuvrant pour L’Observatoire des Territoires de la Savoie, « [l]a Savoie est la première destination ski française »[9].
Le ski alpin est absolument ancré dans les mœurs des contrées savoyardes. Il joue un rôle épicentral dans la santé économique du département ; conjugué aux autres sports d’hiver, il « représente 48% de la valeur ajoutée et du chiffre d’affaires du tourisme ». Cette réussite s’explique notamment par la diversité des stations de ski, à une échelle plus large des domaines skiables disponibles.
Où faire du ski alpin en Savoie ?
Les complexes dédiés aux sports enneigés ne manquent pas dans le 73.
Les Trois Vallées abritent Courchevel, Méribel, Val Thorens… Quant à Paradiski, c’est le berceau de La Plagne et des Arcs. Il est préférable de se renseigner sur les spécificités de chaque destination (prix moyens, divertissements proposés, parcs hôteliers…) – ainsi, vous trouverez l’option qui vous correspond !
Puis-je apprendre le ski en Savoie ?
Absolument. Non seulement la Savoie égaye les glisseurs de tous les âges… mais elle les forme, aussi ! Sur le site officiel de la Radio Plus, il est dit que…
« Avec 221 licenciés et 116 clubs, le Comité ski du Mont-Blanc est le plus important de France. Il accompagne à la fois la compétition et le ski loisir. (…) Côté haut-niveau, 180 athlètes représentent la Haute-Savoie, encadrés par 29 entraineurs. Des skieurs qui ont, pour les meilleurs, ensuite un avenir en équipe de France. Ils sont 9 par exemple en équipe de France de ski alpin et de biathlon à être issus du Comité de ski Mont-Blanc. »[10]
Oui, les Savoyards cultivent également le sens de la compétition. Le ski alpin s’y pratique pour s’amuser… ou très sérieusement ! Tandis que Courchevel accueille certaines épreuves de la Coupe du Monde, les Circuits régionaux (comme les Coupes d’Argent) permettent de débusquer de nouveaux talents.
Le saviez-vous ?
C’est en Savoie qu’un chalet de ski a été désigné aux World Ski Awards comme étant le plus « beau du monde »[11]. L’événement nous emmène à Méribel, l’une des stations les plus fréquentées de la région – elle s’est forgée, surtout dans les hautes sphères du luxe – une grâcieuse réputation.
2. Le ski nordique
Le ski nordique ne rencontre certes pas un public aussi dense et éclectique que le ski alpin ; mais il propose une approche alternative idéale à ceux qui souhaitent se ressourcer en contact avec la nature. Soit dit en passant, l’intérêt qu’il suscite grandit progressivement. Sa discipline-phare, le ski de fond, bat des records au comptoir des guichet de location. La plateforme Mon Séjour en montagne en parle ici[12]. C’est l’occasion d’une anecdote intéressante : en 2021, une nouvelle vague de curiosité avait déjà déferlé car les restrictions en vigueur empêchaient l’emprunt des remontées mécaniques !
Où faire du ski nordique en Savoie (dont le ski de fond) ?
Parmi les « domaines nordiques » réputés, on compte celui de Savoie Grand Revard et de Bessans. Autant de lieux qui permettent de vivre l’expérience du ski différemment, dans le cadre d’un exercice exigeant mais exaltant !
3. La raquette
Les randonnées en raquette existent pour tous les âges (ou presque) et tous les défis/moments de détente espérés. N’oubliez pas de prendre les précautions nécessaires – il vaut mieux rester dans le périmètre des chemins balisés afin de rester en sécurité.
À la clé, une exploration sauvage (plus ou moins selon les itinéraires) de la Savoie ; un moment hors-du-temps face à des reliefs saisissants.
Où faire de la raquette en Savoie ?
Pourquoi ne pas faire le tour du Lac de Tueda, en partant de Méribel ? Ou atteindre la Croix de Coste, en engageant votre aventure au Col de la Forclaz ?
Ces propositions ne sont pas lancées au hasard – elles permettent d’introduire notre sélection des plus jolies balades en raquette !
4. Snowboard, escalade sur glace, chien de traîneau… votre épopée hivernale ne fait que commencer !
L’intérêt sportif et divertissant de la Savoie ne se résume pas aux trois activités sportives d’hiver présentées ci-dessus !
- Le snowboard a aussi ses quartiers dans la région ; plusieurs stations, à l’instar des Tignes et de Val Thorens, invitent à diriger sa fidèle planche pour faire le plein de sensations. Les snowparks déclinent des modules variés – les half-pipes ou les zones de freestyle attendent les glisseurs chevronnés.
- L’escalade sur glace s’est fait une place parmi les activités d’hiver originales en Savoie. Il s’agit de partir à la conquête d’une cascade gelée; on en trouve à la Grave, tout comme dans la vallée de la Maurienne.
- Il serait dommage de conclure cette liste sans rendre un hommage à nos amis les bêtes. Les balades en chien de traîneaux emmènent les petits et les plus grands au cœur d’un conte de fée. Le site de La Féclaz invite notamment à vivre ce chapitre joyeux – toujours dans le respect des animaux, précisons-le.
L’hiver en Savoie : une myriade de plaisirs hivernaux à partager
L’hiver est une véritable institution en Savoie. Bien que l’été réserve aussi son lot de belles surprises, c’est à la neige tombée que ce département révèle son plein potentiel.
Et les sports ou activités dans la neige ne seront pas les seuls à égayer votre séjour. La raclette, la fondue savoyarde, la tartiflette, comme bien d’autres spécialités locales, prendront soin de vos papilles. Les stations thermales forment aussi de belles ambassadrices – pour rappel, c’est à elles qu’on doit l’arrive des pionniers… touristiques !
L’hiver en Savoie, c’est aussi le théâtre d’événements marquants. Assister aux courses de chiens de traîneaux, rencontrer les artisans aux marchés de Noël, vibrer aux sons des concerts… il y a tant à faire que vous devrez très certainement revenir une autre année 😉.
Nous espérons que ce guide vous aura aidé à saisir le lien exceptionnel entre la Savoie et les mois d’hiver. Au-delà des questions économiques, le tourisme participe à dynamiser un département d’exception, où cohabitent parfaitement les loisirs hivernaux et un esprit positif de compétition !
[1] Les sports d’hiver en France : un développement conflictuel ? | Cairn.info
[2] Miège Jean. La vie touristique en Savoie. In: Revue de géographie alpine, tome 21, n°4, 1933. pp. 749-817
[3] Voir Christian Jamot, Thermalisme et villes thermales en France (Volume 32), Clermont-Ferrand, Presses Université Blaise Pascal, 1988, 540 p.
[4] Voir Les sports d’hiver en France : un développement conflictuel ? | Cairn.info
[5] Voir notamment L’aménagement de la montagne à la « française », Masson, 1978
[6] Voir par exemple, pour La Plagne : Histoire locale : La Plagne fabrique vos meilleurs souvenirs
[7] Voir Histoire locale : La Plagne fabrique vos meilleurs souvenirs
[8] La station Les Arcs, l’œuvre de Charlotte Perriand – yourse.co
[10] https://www.laradioplus.com/news/locales/119606/la-haute-savoie-represente-le-plus-important-comite-ski-de-france
[11] https://www.ouest-france.fr/tourisme/le-plus-beau-chalet-de-ski-du-monde-vient-detre-elu-et-il-est-en-france-6161d96a-beb2-11ef-9143-72f109b413d7
[12] Ski de fond : après une saison record, comment Savoie Nordic prépare l’avenir – Mon séjour en montagne
Pêcher en hiver sur le lac du Bourget : est-ce possible ?
Les pêcheurs savoyards ou ceux qui regagnent expressément la région peuvent, à raison, se poser une question : est-il possible de pêcher sur le lac du Bourget pendant l’hiver ?
La réponse est oui… mais il faut respecter certaines conditions. Ce petit guide sert justement à faire le point sur la réglementation ; sachant qu’elle pourrait subir, à l’avenir, certaines modifications. Dans ce cas-là, nous n’hésiterons pas à proposer une actualisation 😊.
Pourquoi pêcher au lac du Bourget, et dans quel cadre légal ?
Le Lac du Bourget n’est nul autre que la plus grande étendue naturelle d’eau française dans sa catégorie ; autrement dit les lacs d’origine glacière. Long de dix-huit kilomètres, il donne lieu à des paysages époustouflants grâce aux nombreux reliefs et pans boisés qui l’encadrent. Naturellement, plusieurs espèces de poissons y évoluent – on en dénombre 33, plus exactement.
Cette richesse piscicole séduit nécessairement les pêcheurs en quête de nouvelles prises. Mais il n’est jamais question de lancer sa canne à la volée ; il faut prendre connaissance des limites réglementaires fixées par les autorités.
Grâce à ce cadre légal, il devient possible de pratiquer son activité en toute sécurité et dans le respect des principes écologiques. Le tout s’accompagne de quotas et de techniques à respecter. Ainsi les espèces sont préservées. Leurs périodes de reproduction, finement déterminées par les experts, sont prises en considérations au moment d’établir les contraintes.
Quoi qu’il en soit, les remarques formulées jusqu’ici concernent aussi bien l’hiver que l’été. Revenons-en à notre question principale, orientée vers les mois les plus froids.
Pêcher au lac du Bourget : des possibilités offertes en fonction des lieux et des catégories
Le site Savoie Pêche, comme son nom l’indique, est entièrement consacré à la passion de l’hameçon. L’une de ses pages recense les périodes d’ouverture par espèce : il suffit de cliquer ici afin de l’explorer.
Une série de facteurs conditionne la possibilité (ou non) de pêcher au lac du Bourget pendant l’hiver :
Pêcher sur le Lac du Bourget : comment bien se préparer ?
Au-delà des questions d’autorisation et de temporalité, la pêche hivernale ne doit pas s’improviser. Avant d’utiliser votre précieux matériel, considérez quelques points essentiels.
1. Des conditions climatiques particulières
Lorsque l’hiver souffle sur le pays, et de manière plus ou moins prononcée en fonction des années, l’accès aux zones de pêches présentent certaines difficultés. Le gel participe au « challenge » ; les pêcheuses et les pêcheurs devront en tenir compte en amont. Les parties tutoyant les berges se révèlent notablement exposées – prudence est mère de sûreté !
2. Un calendrier des espèces à respecter
Tel que nous l’avons expliqué un peu plus tôt, la faune lacustre est sauvegardée. Les poissons, les grenouilles ou d’autres résidents locaux peuvent être pêchés pour leur majorité, mais exclusivement dans le respect des normes édictées. Un pêcheur responsable se renseignera chaque année sur les nouvelles exigences publiées.
3. L’importance d’adapter sa technique
En hiver, que ce soit au Lac du Bourget ou ailleurs, les spécialistes préconisent la pêche au posé ou la pêche sur le fond. Elles sont davantage adaptées à la relative passivité des petits êtres peuplant l’étendue et son fond. Sans surprise, la tâche apparaît plus exigeante et contraignante qu’au retour des beaux jours. Si cela ne « prend pas », gageons que vous gagnerez à choisir un appât plus subtil ; pourquoi pas un ver, grand classique au naturel.
4. Un équipement adapté aux circonstances
Au premier point, nous avons souligné la vigilance requise lors d’une pêche hivernale au Lac du Bourget. Un équipement de circonstances est lui aussi nécessaire. Munissez-vous de vêtements chauds, parés à vous protéger contre les chutes de températures savoyardes. Investissez quelques deniers dans un matériel antidérapant. Des chaussures de sécurité sauront, quant à elles, optimiser votre sécurité. Quant au chapeau, on le troquera pour un bonnet, il va sans dire 😉.
Pêcher au lac du Bourget pendant l’hiver : une question de responsabilité
Tant que vous respecter les règles établies, la pêche au Lac du Bourget est parfaitement envisageable pendant l’hiver. Vous pourriez d’ailleurs croiser d’autres passionnés, venus savourer la paisibilité ambiante.
Une paisibilité qui se mérite, si on ose le dire ainsi. Il serait problématique d’approcher cette activité de la même manière qu’en été ; à travers cette publication, nous l’avons démontré 😉. Pour que ces moments restent un plaisir, tenez compte de votre propre sécurité et des dispositifs déployés en faveur des écosystèmes.
Sur le plan administratif, pensez – ce rappel vaut pour les douze mois de l’année – à obtenir une carte de pêche. Ce sésame régularise votre expédition lacustre ; un permis de navigation est également obligatoire selon le type d’embarcation et le périmètre où cette dernière va mouiller.
Une fois que toutes les étapes préparatoires sont validées… c’est de patience qu’il faut s’armer. L’hiver est une saison particulièrement calme ; le temps semble parfois se figer. Cela ne « mordra » sans doute pas dès les premières minutes… voire pendant les premières heures ! Heureusement, le Lac du Bourget est un spectacle naturel sans cesse renouvelé 😊.
Estimer correctement son bien immobilier à Bourg-en-Bresse : les clés pour réussir
Estimer un bien immobilier à Bourg-en-Bresse nécessite de prendre en compte à la fois les spécificités locales et les principes fondamentaux de toute transaction immobilière.
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Les conseils qui suivent ne remplacent pas une estimation professionnelle, mais ils vous aideront à aborder la vente de votre bien immobilier avec plus de sérénité et de préparation.
Nos agents locaux vous permettront d’affiner cette étude en vous proposant une estimation précise et fiable de votre bien.
Bourg-en-Bresse : une ville entre dynamisme et patrimoine
Surnommée la capitale de la Bresse, Bourg-en-Bresse séduit par son équilibre entre authenticité historique et modernité. Avec des monuments emblématiques comme le Monastère Royal de Brou et une proximité stratégique avec Lyon et Genève, la ville attire à la fois les familles et les professionnels en quête d’une qualité de vie très appréciée !
Ces caractéristiques influencent fortement le marché immobilier local. Bien qu’il soit moins tendu que celui des grandes métropoles, Bourg-en-Bresse connaît une demande soutenue, notamment pour des biens familiaux ou des résidences principales.
Spécificités du marché immobilier à Bourg-en-Bresse
Une attractivité croissante
Bourg-en-Bresse combine un environnement paisible avec une dynamique économique locale. Les zones résidentielles comme Revermont et La Chagne séduisent les acquéreurs grâce à leur cadre verdoyant et à leur proximité des commodités.
Quant aux secteurs centraux tels que le Quartier Notre-Dame, ils offrent une ambiance urbaine prisée des jeunes actifs et des investisseurs.
Cette diversité est un atout, mais elle impose une réelle expertise pour évaluer le potentiel d’un bien selon son emplacement.
Un marché encore accessible
Comparé à des villes voisines comme Lyon ou Annecy, les prix à Bourg-en-Bresse restent plus abordables. Cela attire des primo-accédants et des investisseurs à la recherche de biens locatifs. En 2024, le prix médian d’un bien immobilier oscille autour de 1 800 à 2 800 €/m² selon les quartiers et le type de logement.
Cependant, cette relative accessibilité ne signifie pas qu’il faille sous-évaluer son bien. Chaque propriété a un potentiel spécifique à valoriser, notamment en fonction de son emplacement et de ses caractéristiques.
Le rôle des infrastructures locales
Le dynamisme de Bourg-en-Bresse repose aussi sur ses infrastructures modernes :
Ces éléments contribuent à renforcer l’attractivité des biens immobiliers, en particulier dans les quartiers bien desservis.
La transition écologique, un facteur à considérer
Bourg-en-Bresse s’engage activement dans des démarches écologiques avec des projets comme l’écoquartier Les Vennes. Ces initiatives augmentent l’attrait de certains quartiers pour les acquéreurs soucieux de leur empreinte écologique.
Ce critère est à prendre en compte lors d’une estimation immobilière, car il peut peser dans les négociations avec certains profils d’acheteurs.
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Une expertise locale et sur-mesure
Nous savons qu’un bien immobilier, qu’il s’agisse d’un appartement en centre-ville ou d’une maison dans les environs, reflète plus que des mètres carrés. C’est pourquoi nous combinons données chiffrées, connaissance fine des quartiers et échanges personnalisés pour vous offrir une estimation honnête et réaliste.
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Les clés pour réussir sa vente immobilière à Bourg-en-Bresse
Vendre un bien immobilier, c’est bien plus qu’une simple transaction. À Bourg-en-Bresse, où l’histoire, le patrimoine, et la qualité de vie jouent un rôle important, réussir cette démarche demande une stratégie réfléchie. Fixer un prix au hasard ou tenter de conclure rapidement sans préparation pourrait conduire à des résultats décevants !
Pour optimiser vos chances de succès, il est essentiel de suivre un processus structuré et adapté à la réalité du marché local. Dans cet article, nous explorons trois étapes incontournables pour valoriser votre bien et attirer les bons acquéreurs dans cette belle ville de l’Ain.
À Bourg-en-Bresse, comme ailleurs, une estimation juste est la base d’une vente réussie. Chaque bien est unique et sa valeur dépend de nombreux critères.
Une estimation bien réalisée n’est pas seulement un chiffre : c’est un gage de sérieux et de confiance pour séduire les acquéreurs et obtenir un prix satisfaisant.
Dans une ville aussi riche en histoire et en culture que Bourg-en-Bresse, la présentation de votre bien joue un rôle déterminant.
À Bourg-en-Bresse, où de nombreux biens bénéficient d’un environnement verdoyant et d’une architecture unique, vos efforts pour valoriser chaque détail peuvent faire toute la différence.
La dernière étape, mais non des moindres, consiste à formaliser la vente auprès d’un notaire. À Bourg-en-Bresse, plusieurs études notariales sont disponibles pour accompagner cette démarche essentielle, nos agents locaux indépendants pourront vous conseiller sur ce sujet important.
Une vente bien encadrée est une vente réussie. Votre notaire sera votre allié pour sécuriser la transaction et s’assurer que toutes les obligations légales sont respectées.
Réussir votre projet immobilier à Bourg-en-Bresse
Vendre un bien immobilier à Bourg-en-Bresse demande une approche adaptée à la richesse et aux spécificités de cette ville. De l’évaluation à la signature de l’acte, chaque étape mérite une attention particulière.
En tant qu’experts de l’immobilier dans l’Ain, nous vous accompagnons dans cette aventure. Grâce à notre connaissance approfondie du marché local, nous vous aidons à valoriser votre bien, à séduire les bons acheteurs et à conclure la transaction dans les meilleures conditions.
Pour un accompagnement personnalisé et des conseils adaptés, n’hésitez pas à nous contacter. Ensemble, nous ferons de votre vente un véritable succès.
Estimer son bien immobilier à Aix-les-Bains : l’importance d’une expertise fiable
Aix-les-Bains, souvent surnommée la « Riviera des Alpes », séduit depuis longtemps les acquéreurs en quête de qualité de vie. Son cadre exceptionnel, entre le lac du Bourget et les massifs alpins, attire aussi bien les résidents principaux que les investisseurs. Dans ce contexte, estimer correctement son bien immobilier à Aix-les-Bains est une étape cruciale, que l’on souhaite vendre une résidence principale, mettre en location un appartement ou valoriser une maison avant de la proposer sur le marché.
Dans cet article, nous détaillons pourquoi une estimation juste est indispensable et comment Groupe RD IMMO, grâce à son expertise locale, peut vous accompagner pour optimiser votre transaction.
Pourquoi une estimation juste est-elle primordiale ?
1. Maximiser ses chances de vente
Lorsqu’un bien est affiché à un prix cohérent avec la réalité du marché, il suscite davantage d’intérêt auprès des acquéreurs potentiels. À Aix-les-Bains, où la concurrence peut être forte pour les maisons et appartements bien situés, fixer un prix trop élevé risque de freiner les visites, tandis qu’un prix trop bas peut entraîner une perte financière importante.
2. Attirer les acquéreurs ciblés
Une estimation précise permet de cibler les bons acquéreurs. Si le prix est en adéquation avec le type de bien (surface, localisation, état), les acheteurs concernés seront plus enclins à se déplacer et à formuler des offres sérieuses. À l’inverse, un prix inadéquat peut générer des visites peu qualifiées et retarder la vente.
3. Gagner du temps et éviter la surenchère
Fixer un prix juste dès le départ évite de devoir le réajuster plusieurs fois, source de méfiance pour certains acheteurs. Un bien qui stagne depuis trop longtemps sur le marché peut susciter des doutes quant à sa qualité, même si le problème réside simplement dans l’estimation de départ.
Les facteurs clés pour une estimation à Aix-les-Bains
1. La localisation précise
Aix-les-Bains se compose de divers quartiers, chacun ayant ses spécificités : la proximité du centre-ville historique, l’accès au lac, la vue sur la montagne, etc. L’emplacement exact du bien influe grandement sur sa valeur : deux maisons de même superficie peuvent afficher des prix très différents selon leur zone géographique ou leur panorama.
2. Les caractéristiques du logement
La superficie, le nombre de pièces, l’état général, la performance énergétique (DPE), l’existence d’un jardin ou d’une terrasse, sont autant de critères qui impactent la valeur. À Aix-les-Bains, les biens offrant un espace extérieur ou une vue sur le lac sont particulièrement prisés et peuvent justifier un prix plus élevé.
3. Le contexte du marché immobilier local
La dynamique du marché aixois peut varier au fil des saisons et selon les fluctuations des taux d’intérêt. Une analyse à jour est donc essentielle. En période de forte demande, un bien de qualité peut se vendre rapidement et à un prix soutenu. Inversement, lorsque la demande fléchit, il est stratégique de proposer un tarif compétitif pour se démarquer.
L’expertise de Groupe RD IMMO
Groupe RD IMMO est une référence locale pour l’estimation, la vente et l’accompagnement immobilier. Grâce à une connaissance approfondie d’Aix-les-Bains, notre équipe est en mesure d’évaluer avec précision la valeur de votre bien, qu’il s’agisse d’un appartement en centre-ville, d’une maison de caractère ou d’une villa avec vue panoramique.
Méthodologie rigoureuse
Nous basons notre estimation sur des données concrètes : comparaison avec des transactions similaires, analyse des caractéristiques du logement et examen attentif des tendances du marché aixois. Cette approche nous permet de vous fournir une fourchette de prix réaliste, étayée par des chiffres et des arguments solides.
Outils et visibilité
Une fois le prix fixé, nous mettons en œuvre les outils les plus performants pour valoriser votre bien : photos HD, visites virtuelles, publications sur des portails immobiliers reconnus. Nous donnons ainsi à votre logement la meilleure visibilité possible pour attirer les acheteurs.
Accompagnement de bout en bout
En confiant votre projet à Groupe RD IMMO, vous bénéficiez d’un accompagnement complet, de l’estimation jusqu’à la signature chez le notaire. Nous gérons les visites, la négociation et vous conseillons sur les éventuels travaux à réaliser pour mieux valoriser votre bien.
Les bénéfices d’une estimation précise pour le vendeur
1. Réactivité accrue des acheteurs
Un prix en phase avec le marché suscite immédiatement l’intérêt des acquéreurs, ce qui peut accélérer le délai de vente. Plusieurs offres peuvent arriver rapidement, ouvrant la voie à une négociation constructive.
2. Sécurité des offres
Les acheteurs apportent davantage de sérieux et de garanties lorsqu’ils sentent que le prix est juste. Ils sont plus enclins à formuler des offres convenables, en évitant les surenchères inutiles ou les négociations trop agressives.
3. Image positive du bien
Un logement correctement évalué donne une impression de fiabilité et de professionnalisme, renforçant la confiance du public. À Aix-les-Bains, où la notoriété du marché est forte, cela compte d’autant plus.
Conclusion
Fixer un juste prix pour votre bien immobilier à Aix-les-Bains constitue la pierre angulaire d’une vente réussie. Entre la diversité des quartiers, la présence du lac du Bourget et l’attrait touristique de la région, il est indispensable de faire appel à une agence immobilière qui maîtrise les spécificités locales.
Chez Groupe RD IMMO, nous mettons notre savoir-faire à votre service pour évaluer avec précision la valeur de votre bien et vous accompagner à chaque étape de la transaction. Pour en savoir plus ou prendre rendez-vous, n’hésitez pas à contacter notre équipe à Aix-les-Bains. Profitez ainsi d’un accompagnement professionnel et d’un suivi attentif, gages de sérénité et d’efficacité pour la vente de votre propriété dans cette région d’exception.
Les avantages de faire appel à une agence immobilière pour vendre votre bien à Chambéry
Vendre un bien immobilier à Chambéry peut être un processus long et complexe. Que vous soyez un propriétaire expérimenté ou un premier vendeur, il est essentiel de bien comprendre les différents aspects de la vente pour maximiser vos chances de succès. Une des décisions les plus importantes que vous aurez à prendre est de savoir si vous souhaitez vendre votre bien par vous-même ou faire appel à une agence immobilière. Dans cet article, nous explorerons les nombreux avantages de choisir une agence immobilière pour vendre votre bien à Chambéry.
1. Expertise locale du marché immobilier
1.1. Connaissance approfondie de Chambéry et de ses quartiers
Faire appel à une agence immobilière à Chambéry présente un avantage considérable : l’expertise locale. Les agences immobilières connaissent parfaitement le marché immobilier de la région et peuvent fournir une analyse précise de la valeur de votre bien en fonction de son emplacement.
1.2. Accès à une base de données d’acheteurs qualifiés
Les agences immobilières disposent de bases de données riches en acheteurs potentiels à la recherche de biens spécifiques. Cela vous permet de toucher un public plus large et de vendre plus rapidement.
2. Un accompagnement professionnel et personnalisé
2.1. Gestion des démarches administratives
Vendre un bien immobilier nécessite de nombreuses démarches administratives et juridiques. Si vous choisissez de vendre votre bien par vous-même, vous devrez vous assurer que tout est en règle. En faisant appel à une agence immobilière, vous bénéficiez d’un accompagnement dans ces démarches essentielles :
2.2. Gestion des visites et des négociations
Les agences immobilières s’occupent de tous les aspects des visites et des négociations, ce qui vous permet de gagner un temps précieux.
3. Visibilité et marketing renforcés
3.1. Publicité et mise en valeur de votre bien
L’un des avantages de faire appel à une agence immobilière est la mise en valeur de votre bien. Les agences utilisent des techniques de marketing efficaces pour promouvoir votre bien sur le marché :
3.2. Valorisation de votre bien
Une agence immobilière a l’expérience nécessaire pour mettre en valeur votre bien. Grâce à des techniques de home staging et des conseils adaptés, l’agence peut vous aider à maximiser l’attractivité de votre maison ou appartement :
4. Gain de temps et réduction du stress
4.1. Gestion complète de la vente
Vendre un bien immobilier implique beaucoup de travail. Si vous décidez de gérer cela seul, vous devrez organiser les visites, répondre aux appels, gérer les négociations, et accomplir toutes les démarches administratives. En choisissant de faire appel à une agence immobilière, vous déléguez toutes ces tâches et vous concentrez sur d’autres priorités.
Conclusion
Faire appel à une agence immobilière pour vendre votre bien à Chambéry présente de nombreux avantages : expertise locale, accompagnement professionnel, meilleure visibilité, et gestion complète du processus de vente. Si vous souhaitez vendre votre bien rapidement et au meilleur prix, confier cette tâche à une agence immobilière est souvent la meilleure décision.
Pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé dans la vente de votre bien immobilier à Chambéry, contactez Groupe RD Immo. Nous mettons notre expertise à votre service pour vous aider à réussir la vente de votre bien dans les meilleures conditions possibles.
Trouver le bon agent immobilier à Bourg-en-Bresse : nos conseils
Vous souhaitez vendre ou acquérir un bien immobilier à Bourg-en-Bresse ? Faire appel à un agent immobilier compétent est une étape essentielle pour concrétiser votre projet dans les meilleures conditions. Cet article vous propose des conseils pratiques pour identifier un professionnel fiable, efficace, et capable de mener votre transaction à son terme avec succès.
Bien que certains critères s’appliquent universellement, d’autres relèvent davantage de la connaissance locale. À Bourg-en-Bresse, l’agent immobilier idéal doit maîtriser les spécificités du marché local, anticiper les tendances, et s’adapter aux particularités de la région.
Voici trois critères clés à prendre en compte avant de confier votre projet à un professionnel.
La transparence est une qualité essentielle pour tout agent immobilier. Elle garantit une relation de confiance et évite les malentendus.
Quelques points à examiner pour évaluer la transparence d’un professionnel :
Un bon agent immobilier se montre transparent non seulement sur les aspects techniques, mais aussi sur les enjeux financiers et administratifs. S’il manque de clarté ou semble esquiver vos questions, mieux vaut rester vigilant.
Bourg-en-Bresse, avec son riche patrimoine historique et son cadre de vie agréable, offre des opportunités variées selon les quartiers. Un agent compétent doit connaître les spécificités locales pour vous guider efficacement.
En choisissant un agent bien informé, vous bénéficiez d’une analyse précise du marché et d’un accompagnement sur-mesure pour maximiser vos chances de succès.
La notoriété de l’agent ou de l’agence est un excellent indicateur de fiabilité. Qu’il s’agisse d’un indépendant ou d’une structure bien établie, il est essentiel de vérifier leur sérieux.
La réputation ne fait pas tout, mais elle permet souvent de se faire une première idée. Un agent ou une agence avec des retours positifs et une expérience avérée inspire généralement plus de confiance.
Faire le bon choix pour réussir son projet immobilier à Bourg-en-Bresse
Le choix d’un agent immobilier repose à la fois sur des critères objectifs et sur votre intuition. Prenez le temps de poser des questions, de comparer plusieurs professionnels, et d’évaluer leur approche.
À Bourg-en-Bresse, ville dynamique et chargée d’histoire, un bon agent saura mettre en avant les atouts de votre bien ou dénicher la perle rare qui répond à vos attentes. Grâce à une collaboration basée sur la confiance et la communication, vous pourrez avancer sereinement dans votre projet.
Que vous souhaitiez acheter ou vendre, n’hésitez pas à vous entourer d’un expert local qui maîtrise les spécificités de Bourg-en-Bresse et de ses environs. Ensemble, vous pourrez concrétiser votre transaction dans les meilleures conditions !
Bilan Immobilier 2024 : Les Grandes Tendances de l’Année Écoulée
L’année 2024 a été marquée par des changements significatifs dans le marché immobilier, que ce soit au niveau des prix, des taux d’intérêt ou du comportement des acheteurs et vendeurs. L’objectif de ce bilan est de revenir sur les chiffres clés et les faits marquants qui ont jalonné la période, afin de mieux comprendre l’état actuel du secteur et d’anticiper les éventuelles évolutions pour l’année suivante.
Un ralentissement progressif des transactions
Après une période d’effervescence en 2021 et 2022, l’activité transactionnelle a connu un certain essoufflement tout au long de 2024. Plusieurs facteurs expliquent cette tendance : la hausse des taux d’intérêt, l’érosion du pouvoir d’achat et une certaine prudence chez les ménages. Malgré ce ralentissement, les biens situés dans des emplacements stratégiques ou rénovés selon les normes environnementales ont continué à susciter un vif intérêt.
Évolution des prix entre stagnation et ajustement
Les prix de l’immobilier ont subi des variations notables selon les régions et la nature des biens. Dans certaines zones très demandées (secteurs touristiques ou métropoles dynamiques), les tarifs se sont maintenus, voire ont légèrement augmenté, soutenus par la rareté de l’offre et l’attractivité locale. Ailleurs, les propriétaires ont parfois consenti à des rabais pour conclure leurs ventes plus rapidement. Cette dualité du marché souligne l’importance d’une analyse précise du contexte local avant de fixer un prix.
L’impact des taux d’intérêt
La politique monétaire a eu un rôle prépondérant sur le marché immobilier en 2024. Les taux d’intérêt ont atteint des niveaux plus élevés qu’en 2023, freinant l’accès au crédit pour certains acquéreurs. Cette situation a contribué à une baisse du nombre de projets d’achat, tout en incitant certains vendeurs à revoir leurs ambitions à la baisse. Toutefois, vers la fin de l’année, les signaux d’une légère détente des taux laissent entrevoir un horizon plus favorable pour les transactions futures.
Le comportement des acheteurs
Face à la hausse des taux d’intérêt et aux incertitudes économiques, la demande s’est concentrée sur des biens de plus petite superficie ou dans des zones moins onéreuses. Les acheteurs se montrent plus sélectifs quant à la localisation et à la performance énergétique, privilégiant les logements présentant un bon Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Les résidences secondaires situées dans des régions touristiques ont toutefois continué à attirer, profitant du télétravail et d’une volonté de s’installer dans des cadres de vie plus agréables.
Le comportement des vendeurs
Les vendeurs ont dû composer avec des délais de vente rallongés et une concurrence accrue. Pour maintenir un niveau d’attractivité, certains ont ajusté leurs prix, tandis que d’autres ont mis l’accent sur la mise en valeur de leur bien (rénovation, home staging, photos HDR) afin de se démarquer. Les propriétaires de logements peu performants sur le plan énergétique ont parfois entrepris des travaux pour éviter une décote importante au moment de la vente.
Quelles perspectives pour la suite ?
Si 2024 s’est caractérisée par un ralentissement, plusieurs éléments laissent à penser que le marché pourrait bénéficier d’une accalmie des taux d’intérêt et d’un regain de confiance chez les ménages. Certains experts anticipent une stabilisation des prix pour l’année suivante, avec une possible reprise des transactions dans les zones où la demande reste forte.
Pour naviguer au mieux dans ce contexte, il est essentiel de pouvoir compter sur l’expertise de professionnels de l’immobilier. Collaborer avec une équipe locale compétente permet d’estimer correctement son bien, de mettre en place une stratégie de vente adaptée ou de trouver le logement répondant aux critères recherchés.
Si vous souhaitez en savoir plus sur l’immobilier à Aix-les-Bains ou lancer un projet de vente, nous vous invitons à contacter notre agence immobilière à Aix-les-Bains. Nous mettons notre connaissance du marché et notre savoir-faire à votre disposition pour vous accompagner de manière efficace et personnalisée.
En définitive, l’année 2024 aura montré une forme de ralentissement du marché immobilier lié à la conjoncture et à la hausse des taux d’intérêt. Toutefois, les bases d’une possible remontée se dessinent, soutenues par l’envie persistante des Français d’investir dans la pierre et par la qualité de vie qu’offre une ville comme Aix-les-Bains.
L’hiver en Savoie
Quand l’hiver couvre l’hexagone de son manteau blanc, la Savoie compte parmi les destinations les plus prisées. Un engouement qui concerne aussi bien les locaux que les touristes du monde entier.
Mais alors, comment expliquer cette attractivité ? Qu’est-ce qui rend le pays savoyard aussi propice aux activités hivernales, du ski nordique aux raquettes en passant par le patinage ?
Ce dossier vous invite justement à découvrir les nombreux atouts de la Savoie lors des mois les plus froids. En nous focalisant sur la période de décembre à mars, nous allons mettre en lumière les atouts de cette perle fine des massifs alpins.
Oui, nous vous proposons, virtuellement pour commencer, un voyage à travers les domaines skiables, les majestueuses forêts et les établissements gastronomiques ou hôteliers chaleureux qui font battre le cœur des environs.
Et si l’on commençait notre parcours par un petite escale dans le passé ? Il est passionnant d’évoquer les prémices d’une saison touristique emblématique.
Bon à savoir : quelques rappels géographiques
La Savoie est un département français portant le numéro 73. Elle a pour chef-lieu la ravissante ville de Chambéry, et couvre une superficie de plus ou moins 6 028 km². Lorsqu’on évoque cette partie du pays, à l’instar de la Haute-Savoie ou encore de l’Isère, on pense évidemment aux reliefs montagneux qui dominent ses magnifiques paysages. Parmi eux, le Massif de la Vanoise, de la Chartreuse, des Bauges… et du Mont-Blanc, évidemment !
En pays savoyard, on peut également profiter d’une hydrographie variée. Les Lac du Bourget et celui d’Aiguebelette ont su se distinguer.
Celles et ceux qui pratiquent la randonnée dans les environs peuvent s’offrir une véritable déconnexion. Plusieurs espaces sont préservés, afin de protéger les espèces animales et la flore locale. Véritable bastion dans cette catégorie, le Parc de la Vanoise voit évoluer des espèces rares au sein d’un environnement de toute beauté.
La Savoie se charge, qui plus est, d’un climat montagnard, laissant envisager des hivers froids… et enneigés, même si les précieux flocons se laissent parfois désirer. Le tourisme s’est essentiellement développé dans la région grâce aux stations de ski et autres complexes de loisirs hivernaux.
Le 73 hiberne-t-il durant le reste de l’année ? Il serait dommage de le penser ! Car le département a aussi ses charmes durant l’été. Mais c’est sur la saison des fêtes et des pulls en laine que nous allons ici nous concentrer 😊.
Le business hivernal en Savoie : retour sur la conquête touristique du paradis blanc
En ces années 2020, et malgré les événements qui ont perturbé l’aube de la décennie, le tourisme est absolument implanté dans les mœurs occidentales. Bien que tout le monde ne dispose pas des mêmes moyens, les sports d’hiver et les virées à la montagne s’inscrivent dans l’imaginaire collectif.
Tel n’a pas toujours été le cas. Plus exactement, il a fallu attendre le début du XXe siècle pour voir poindre les premières initiatives dans le domaine.
Plusieurs raisons, plusieurs facteurs expliquent l’émergence du tourisme estival, que ce soit en Savoie, en France plus globalement ou dans les autres contrées concernées. Nous n’allons pas explorer la question dans les détails ; cela reviendrait à mener un travail universitaire ! 😊
On peut tout de même lister quelques éléments intéressants.
Tourisme hivernal : aux premières heures, l’apanage des cercles bourgeois
À l’origine, les activités hivernales étaient « réservées » à une élite bourgeoise (source). Nous sommes à la fin du XIXe siècle, et les moyens de transport évoluent. La Révolution industrielle favorise les déplacements « pour le plaisir » ; même si l’on ne parle pas encore de vacances.
Au cœur des passions, on retrouve les randonnées, déjà ponctuées par des jeux divers et variés. Les membres de sociétés d’excursion ou de clubs d’alpinisme (…) expérimentent de nouveaux moyens de locomotion originaires des pays nordiques et donnent ainsi naissance à des jeux de glisse et de glace »[1]. On est bien loin des stations de ski et des domaines à perte de vue. Mais l’on assiste à l’émergence des « premiers skieurs ».
Les eaux de Savoie : la source apaisante du tourisme hivernal local
Vous l’aurez compris : c’est au XXe siècle marque la consécration du tourisme hivernal. Mais ce point culminant n’a pas été atteint par enchantement. Ce fut le résultat d’une lente progression, d’un intérêt croissant pour les plaisirs de la montagne qui montre ses premiers signes au XVIIe siècle.
En Savoie, les eaux thermales se trouvent, pour ainsi dire littéralement, à la source des curiosités. À ce propos, dans un article de la Revue de géographie alpine, un certaine Jean Miège expliquait :
« Un jour, on daigna s’intéresser aux eaux; les médecins et les savants leur découvrirent des propriétés variées, une efficacité surprenante. On s’avisa d’utiliser à nouveau les eaux d’Aix, celles d’Evian, et ainsi s’ouvrit, modeste, l’ère touristique de la Savoie. [Au XVIe siècle], ce sont les eaux qui ont fait la réputation de la Savoie et ont été, aux yeux des contemporains son seul mérite. C’est donc l’attraction la plus ancienne, celle qui a exercé l’action la plus constante et peut-être la plus forte »[2]
Depuis, les motivations se sont largement étendues. Néanmoins, Aix-les-Bains ou Evian restent de solides pôles d’attractivité. Le thermalisme continue de charmer ; que ce soit pour se détendre en famille ou dans le cadre d’une thérapie spécifique.
Un tourisme qui se démocratise petit à petit
Quoi qu’il en soit, c’est au XIXe siècle, plutôt au cours des dernières années, que l’expansion va se concrétiser. Les vertus d’une échappée au sein des environnements alpins vont être promues par l’aristocratie ; dans les milieux prestigieux, l’organisation de retraites savoyardes se vit comme une expérience raffinée. Certains accomplissements techniques participent indéniablement à la success story – on pense, entre autres, au forage du Tunnel ferroviaire de Fréjus[3].
Comme on le sait, le grand public va finir par découvrir, lui aussi, les joies de l’hiver en Savoie. La multiplication des chemins de fer rend les excursions au ski (et autres divertissements similaires) bien plus accessibles.
Le XXe siècle, cet âge d’or du tourisme hivernal en Savoie
Le XXe siècle fut le théâtre d’une mutation profonde en Savoie – une mutation qui ne s’est pas arrêtée aux frontières de la région, évidemment. Même si les différents entrepreneurs ont dû composer avec les tristes événements des deux guerres mondiales (plus précisément avec leurs conséquences sociales, politiques et économiques), la volonté de transformer certains villages jusqu’ici isolés en véritables stations a remodelé les environnements.
Les hommes d’affaires saisissent l’opportunité offertes par les avancées techniques et technologiques. Sachant que ce nouveau paradigme n’a pas toujours été accueilli les bras ouverts :
« Le développement des sports d’hiver en tant que pratique touristique (…) s’est accompagné de conflits et résistances dont témoigne l’attitude populations locales. Tout d’abord méfiantes vis-à-vis d’une activité dont elles n’ont pas été à l’origine, ces dernières se sont montrées parfois réticentes à une innovation dont elles ne maîtrisaient ni le développement ni les retombées et qui venait perturber leur mode de vie traditionnel »[4]
À terme, le potentiel économique du tourisme l’a emporté. Dans une ambiance sereine, d’illustres stations se dessinent. Il ne s’agit pas de détruire, mais de compléter. Plusieurs localités se modernisent. Non loin de Chambéry, d’Aix-les-Bains, de Morzine ou encore de Megève, on trace les sillons et installe les infrastructures propices aux plaisirs de la glisse ; les premiers liens avec la gastronomie se tissent également[5].
La Savoie, l’un des berceaux enneigés du tourisme moderne au XXe siècle
Le tourisme hivernal tel qu’on le connaît aujourd’hui prend donc ses marques dans la première moitié du XXe siècle ; la fin des deux conflits mondiaux a permis d’en accélérer le déploiement. Quelques années plus tôt, la généralisation des congés payés rend les escapades alpines bien plus envisageables chez les Français (et les visiteurs internationaux) moins aisés.
En parallèle et comme ressort essentiel, on voit le confort des espaces concernés s’améliorer. Les remontées mécaniques prennent des allures messianiques. Les décisions prises par les autorités en termes d’aménagement urbain accélèrent encore le mouvement. Tout se met en place, inégalement, inconsciemment mais avec beaucoup d’entrain, le boom des années 1960.
Les stations savoyardes deviennent une destination évidente pour un nombre croissant de voyageurs. Les domaines skiables sont jumelés à de véritables espaces de vie – La Plagne, Tignes, Flaine ou encore Avoriaz sont toutes nées lors de cette décennie décisive[6].
Les premières heures impliquent des tâtonnements ; les possibilités offertes sont encore modestes, mais les nouvelles circulent rapidement.
La Plagne, cette pionnière parmi les stations savoyardes
Raconter l’histoire de toutes les stations de ski en Savoie serait long et fastidieux. Prenons tout de même un exemple emblématique : La Plagne.
C’est le 22 décembre 1961 qu’on inaugure le site, d’abord avec Plagne Centre[7]. À ce stade, les touristes peuvent compter sur « deux téléskis et quatre pistes ». Puisque la fréquentation atteint des scores qui dépassent les espérances, « le site (…) se développe rapidement, rejoint par [ceux de] Plagne Bellecôte, Plagne Aime 2000 et Plagne Village à a fin des années 60, début des années 70 ».
Les visionnaires aux commandes de cet essor comptent bien suivre la piste, ou plutôt les pistes jusqu’au bout 😊. Les années 1970 s’inscrivent dans une continuité : « Entre 1970 et 1974, les sites de Bellentre avec Montchavin et Longefoy avec La Plagne Montalbert sont créés ».
Les activités sportives se veulent de plus en plus nombreuses. Une diversification que les Jeux Olympiques d’hiver à Albertville consacreront. Nous sommes en 1992, et « La Plagne accueille les épreuves de bobsleigh et luge, pour 9 jours d’épreuves ».
La Savoie : l’une des principales architectes de la culture touristique hivernale en France
L’intérêt des sports d’hiver et des séjours en Savoie ne se résume pas à tel ou tel facteur. Les paysages, bien que magnifiques, ne suffisent pas. L’enneigement, par ailleurs compromis selon les années, ne signe pas le succès des « resorts » savoyards à lui tout seul.
Si la deuxième moitié du XXe siècle a couronné la région de succès, c’est aussi parce qu’elle correspond parfaitement aux canons (à neige 😉) du tourisme hivernal. On peut même dire qu’elle a participé à la construction de cet imaginaire.
Pour séduire le vacancier, il faut lui donner envie de venir… mais aussi de rester. Aux Tignes comme aux Arcs, on l’a bien compris. Il faut regrouper logements, commerces et pistes au cœur d’un espace cohérent, accueillant, qui répond à des besoins variés.
Le Plan Neige, une initiative du gouvernement français, a servi de tremplin aux projets les plus ambitieux. Il a fallu convoquer des architectes de renom pour atteindre un résultat harmonieux et pérenne. Les Arcs, par exemple, ont été conçues par une certaine Charlotte Perriand :
« De 1967 à 1984, l’architecte et designer Charlotte Perriand se consacre au plus grand projet de sa vie : la station de ski Les Arcs. Passionnée de montagne, elle imagine et développe ce domaine skiable situé en Savoie. L’architecte dessine et conçoit ce projet avant-gardiste, des édifices aux mobiliers. »[8].
Tout se complète pour faire les yeux doux à l’international. En 1968, et même si Grenoble ne se situe pas en Savoie, les Jeux Olympiques d’Hivers renforcent encore le prestige des domaines skiables français.
Les années 1970 marquent sans doute le paroxysme du tourisme hivernal en Savoie. Les stations d’hiver deviennent un vrai levier pour l’emploi. Les espaces skiables continuent de s’étendre ; la glisse et tout ce qui l’entoure deviennent une véritable institution.
Le ski en Savoie : un plaisir pour tous les sens
Les années 1980 et 1990 ne permettent pas toujours de dresser un bilan aussi positif. Les crises économiques, les prémices de l’action écologique ont poussé les grands entrepreneurs à revoir leur copie. Depuis, la fièvre des débuts n’est pas tout à fait revenue.
Cela n’a pas inversé la vapeur pour autant. Il faut dire que la Savoie s’est imposée comme une vraie référence pour les sports d’hiver. Ainsi, au XXIe siècle, la région reste synonyme de plaisir et d’évasion.
Le terme « station de ski » ne doit pas faire oublier tous les délices dont les visiteurs peuvent profiter.
Au cours de son évolution, et jusqu’à aujourd’hui, le tourisme hivernal en Savoie, c’est…
Les domaines comme Paradiski sont criants de modernité. Récemment, ils ont intégré de véritables équipements connectés à leurs offres. Les télécabines sont de plus en plus ergonomiques – on peut mentionner la télécabine 35 de Courchevel, redoutable d’efficacité.
En filigrane, il faut veiller à la compatibilité des loisirs d’hiver avec les enjeux environnementaux. Conscientes des enjeux, les sociétés assurant la gestion des différents espaces adaptent les installations. Les énergies renouvelables font l’objet d’une grande attention ; aux Menuires, pour ne citer qu’un exemple, on expérimente l’énergie solaire pour faire fonctionner les remontées mécaniques.
Les sports d’hiver en Savoie ont donc de beaux jours devant eux. Certaines priorités ont évolué, le coût de la vie ont augmenté, mais une fois sur place… le bonheur de s’amuser en altitude reste intact ! À ce propos, justement… quelles sont les activités incontournables à pratiquer pendant l’hiver en Savoie ?
Nous ne pouvons pas tout recenser, mais voici une sélection panoramique ! Nous vous souhaitons des moments uniques.
Savoie : quelles activités pratiquer en hiver ?
Certains sports et loisirs sont emblématiques de la Savoie et de sa région. D’autres, plus insolites, moins répandus… pourraient tout de même vous intéresser ! Passons en revue les activités à pratiquer quand l’hiver a pointé le bout de son nez.
1. Le ski alpin
Selon les experts œuvrant pour L’Observatoire des Territoires de la Savoie, « [l]a Savoie est la première destination ski française »[9].
Le ski alpin est absolument ancré dans les mœurs des contrées savoyardes. Il joue un rôle épicentral dans la santé économique du département ; conjugué aux autres sports d’hiver, il « représente 48% de la valeur ajoutée et du chiffre d’affaires du tourisme ». Cette réussite s’explique notamment par la diversité des stations de ski, à une échelle plus large des domaines skiables disponibles.
Où faire du ski alpin en Savoie ?
Les complexes dédiés aux sports enneigés ne manquent pas dans le 73.
Les Trois Vallées abritent Courchevel, Méribel, Val Thorens… Quant à Paradiski, c’est le berceau de La Plagne et des Arcs. Il est préférable de se renseigner sur les spécificités de chaque destination (prix moyens, divertissements proposés, parcs hôteliers…) – ainsi, vous trouverez l’option qui vous correspond !
Puis-je apprendre le ski en Savoie ?
Absolument. Non seulement la Savoie égaye les glisseurs de tous les âges… mais elle les forme, aussi ! Sur le site officiel de la Radio Plus, il est dit que…
« Avec 221 licenciés et 116 clubs, le Comité ski du Mont-Blanc est le plus important de France. Il accompagne à la fois la compétition et le ski loisir. (…) Côté haut-niveau, 180 athlètes représentent la Haute-Savoie, encadrés par 29 entraineurs. Des skieurs qui ont, pour les meilleurs, ensuite un avenir en équipe de France. Ils sont 9 par exemple en équipe de France de ski alpin et de biathlon à être issus du Comité de ski Mont-Blanc. »[10]
Oui, les Savoyards cultivent également le sens de la compétition. Le ski alpin s’y pratique pour s’amuser… ou très sérieusement ! Tandis que Courchevel accueille certaines épreuves de la Coupe du Monde, les Circuits régionaux (comme les Coupes d’Argent) permettent de débusquer de nouveaux talents.
Le saviez-vous ?
C’est en Savoie qu’un chalet de ski a été désigné aux World Ski Awards comme étant le plus « beau du monde »[11]. L’événement nous emmène à Méribel, l’une des stations les plus fréquentées de la région – elle s’est forgée, surtout dans les hautes sphères du luxe – une grâcieuse réputation.
2. Le ski nordique
Le ski nordique ne rencontre certes pas un public aussi dense et éclectique que le ski alpin ; mais il propose une approche alternative idéale à ceux qui souhaitent se ressourcer en contact avec la nature. Soit dit en passant, l’intérêt qu’il suscite grandit progressivement. Sa discipline-phare, le ski de fond, bat des records au comptoir des guichet de location. La plateforme Mon Séjour en montagne en parle ici[12]. C’est l’occasion d’une anecdote intéressante : en 2021, une nouvelle vague de curiosité avait déjà déferlé car les restrictions en vigueur empêchaient l’emprunt des remontées mécaniques !
Où faire du ski nordique en Savoie (dont le ski de fond) ?
Parmi les « domaines nordiques » réputés, on compte celui de Savoie Grand Revard et de Bessans. Autant de lieux qui permettent de vivre l’expérience du ski différemment, dans le cadre d’un exercice exigeant mais exaltant !
3. La raquette
Les randonnées en raquette existent pour tous les âges (ou presque) et tous les défis/moments de détente espérés. N’oubliez pas de prendre les précautions nécessaires – il vaut mieux rester dans le périmètre des chemins balisés afin de rester en sécurité.
À la clé, une exploration sauvage (plus ou moins selon les itinéraires) de la Savoie ; un moment hors-du-temps face à des reliefs saisissants.
Où faire de la raquette en Savoie ?
Pourquoi ne pas faire le tour du Lac de Tueda, en partant de Méribel ? Ou atteindre la Croix de Coste, en engageant votre aventure au Col de la Forclaz ?
Ces propositions ne sont pas lancées au hasard – elles permettent d’introduire notre sélection des plus jolies balades en raquette !
4. Snowboard, escalade sur glace, chien de traîneau… votre épopée hivernale ne fait que commencer !
L’intérêt sportif et divertissant de la Savoie ne se résume pas aux trois activités sportives d’hiver présentées ci-dessus !
L’hiver en Savoie : une myriade de plaisirs hivernaux à partager
L’hiver est une véritable institution en Savoie. Bien que l’été réserve aussi son lot de belles surprises, c’est à la neige tombée que ce département révèle son plein potentiel.
Et les sports ou activités dans la neige ne seront pas les seuls à égayer votre séjour. La raclette, la fondue savoyarde, la tartiflette, comme bien d’autres spécialités locales, prendront soin de vos papilles. Les stations thermales forment aussi de belles ambassadrices – pour rappel, c’est à elles qu’on doit l’arrive des pionniers… touristiques !
L’hiver en Savoie, c’est aussi le théâtre d’événements marquants. Assister aux courses de chiens de traîneaux, rencontrer les artisans aux marchés de Noël, vibrer aux sons des concerts… il y a tant à faire que vous devrez très certainement revenir une autre année 😉.
Nous espérons que ce guide vous aura aidé à saisir le lien exceptionnel entre la Savoie et les mois d’hiver. Au-delà des questions économiques, le tourisme participe à dynamiser un département d’exception, où cohabitent parfaitement les loisirs hivernaux et un esprit positif de compétition !
[1] Les sports d’hiver en France : un développement conflictuel ? | Cairn.info
[2] Miège Jean. La vie touristique en Savoie. In: Revue de géographie alpine, tome 21, n°4, 1933. pp. 749-817
[3] Voir Christian Jamot, Thermalisme et villes thermales en France (Volume 32), Clermont-Ferrand, Presses Université Blaise Pascal, 1988, 540 p.
[4] Voir Les sports d’hiver en France : un développement conflictuel ? | Cairn.info
[5] Voir notamment L’aménagement de la montagne à la « française », Masson, 1978
[6] Voir par exemple, pour La Plagne : Histoire locale : La Plagne fabrique vos meilleurs souvenirs
[7] Voir Histoire locale : La Plagne fabrique vos meilleurs souvenirs
[8] La station Les Arcs, l’œuvre de Charlotte Perriand – yourse.co
[10] https://www.laradioplus.com/news/locales/119606/la-haute-savoie-represente-le-plus-important-comite-ski-de-france
[11] https://www.ouest-france.fr/tourisme/le-plus-beau-chalet-de-ski-du-monde-vient-detre-elu-et-il-est-en-france-6161d96a-beb2-11ef-9143-72f109b413d7
[12] Ski de fond : après une saison record, comment Savoie Nordic prépare l’avenir – Mon séjour en montagne
Comment réussir son déménagement à Chambéry : conseils pratiques
Le déménagement est souvent perçu comme une étape stressante, mais avec une bonne préparation, cela peut devenir une expérience beaucoup plus agréable. Déménager à Chambéry, une ville dynamique entourée de montagnes et au cœur des Alpes, offre une opportunité excitante. Cependant, cela nécessite une bonne organisation pour s’assurer que tout se passe dans les meilleures conditions. Cet article vous donnera des conseils pratiques pour réussir votre déménagement à Chambéry, que vous choisissiez de faire appel à une entreprise de déménagement ou de vous organiser avec vos proches.
1. Préparer le déménagement à l’avance
1.1. Établir une liste des tâches
Un déménagement réussi commence toujours par une bonne organisation. La clé de la réussite est de ne rien laisser au hasard. Voici quelques étapes essentielles à suivre :
1.2. Prévoir un budget
Le déménagement peut entraîner des coûts, qu’il s’agisse de la location d’un camion, de l’embauche de déménageurs ou de l’achat de matériel d’emballage. Il est donc important de prévoir un budget réaliste.
2. Choisir entre déménageurs professionnels ou organiser avec la famille et les amis
2.1. Faire appel à des déménageurs professionnels
Si vous décidez de faire appel à une entreprise de déménagement à Chambéry, voici quelques avantages :
2.2. S’organiser avec la famille et les amis
Si vous préférez un déménagement plus personnalisé et souhaitez réduire les coûts, organiser le déménagement avec la famille et les amis peut être une excellente solution :
3. Organiser l’emballage de vos biens
3.1. Utiliser le bon matériel
L’emballage est l’une des étapes les plus importantes pour un déménagement réussi. Il est essentiel de s’assurer que vos affaires arrivent en bon état à destination :
3.2. Préparer les objets importants
Avant de commencer à emballer, assurez-vous de mettre de côté tous les documents importants comme les papiers administratifs, les contrats, les documents médicaux et les clés. Gardez-les dans un dossier spécial ou une valise que vous transporterez avec vous pour éviter toute perte.
4. Gérer les démarches administratives
4.1. Prévenir les services publics
Une fois votre déménagement programmé, pensez à prévenir tous les services publics afin d’éviter toute coupure de services :
4.2. Changer d’école ou de crèche
Si vous avez des enfants, n’oubliez pas d’informer l’école ou la crèche de votre déménagement. Cela permet de transférer les documents administratifs nécessaires et de garantir la continuité des services scolaires.
5. Le jour du déménagement : rester organisé
5.1. Garder une attitude calme et organisée
Le jour J, il est important de rester calme et bien organisé. Voici quelques astuces pour éviter les imprévus :
5.2. Assurer le transport des objets fragiles
Si vous transportez des objets fragiles, assurez-vous qu’ils soient bien protégés et transportés en toute sécurité. Si vous avez des œuvres d’art ou des meubles précieux, utilisez des couvertures ou des caisses spécifiques pour éviter tout dommage pendant le transport.
Conclusion
Réussir son déménagement à Chambéry est possible grâce à une bonne organisation et une planification rigoureuse. Que vous choisissiez de faire appel à des déménageurs professionnels ou d’organiser le déménagement avec vos proches, le plus important est de rester organisé et serein tout au long du processus. Si vous avez besoin d’aide pour trouver votre prochain logement à Chambéry, n’hésitez pas à consulter notre agence immobilière à Chambéry pour des conseils personnalisés.
Contactez-nous dès aujourd’hui pour toute question concernant votre déménagement ou projet immobilier à Chambéry.
Savoie : notre sélection des plus jolies balades en raquette
Savoie : notre sélection des plus jolies balades en raquette
Pour brûler les calories d’une savoureuse raclette, rien ne vaut une balade en raquettes 😉. C’est justement ces itinéraires enneigés que nous allons mettre en vedette dans les lignes à venir, avec un focus sur la Savoie.
Quels sont les parcours permettant d’admirer au mieux la région et ses beautés ? À quel niveau correspondent-ils, en termes de difficulté… sans oublier la durée ?
La raquette permet de s’offrir une pause entre deux sessions de ski – ou tout simplement d’apprécier la montagne différemment ! Moyennant quelques efforts, ces paires toutes particulières laissent un souvenir charmant aux petits comme aux grands.
Alors, quel parcours savoyard allez-vous emprunter ? Il est temps de faire nos premiers pas dans la neige !
1. Le tour du Lac de Tueda (Plan de Tueda)
Commençons par une promenade en raquettes accessible au plus grand nombre. Elle vous emmène autour du Lac de Tueda, un cours d’eau mordant le Parc National de la Vanoise à l’Est.
Sur votre chemin, vous aurez l’honneur d’admirer les pins cembros, fièrement dressés au cœur d’une nature préservée. Le manteau blanc étendu sous vos pieds sera sans doute signé de traces, laissées par les animaux, du renard roux au lièvre variable. Aussi qui sait, en levant la tête, vous apercevrez peut-être un aigle fendant la nuée !
Toute la famille peut prendre part à cette échappée sylvestre, selon les modalités suivantes :
2. Du col de la Forclaz jusqu’à la Cime de la Croix de Coste
Plus qu’une promenade, ce deuxième itinéraire s’apparente davantage à une randonnée ! Oui, le défi se révèle un peu plus… relevé 😉. Nous recommandons cette alternative aux raquetteurs déjà bien entraînés à l’exercice. Il s’agit de partir du Col de la Forclaz, plus exactement depuis « La Zovindaz », jusqu’à atteindre la Cime de la Croix de Coste.
Au fur et à mesure que l’aventurier progresse, il comprend toujours mieux pourquoi la fameuse paire est de rigueur. Du moins si l’enneigement est important. Certains pans du parcours ne sont pas, ou très difficilement praticables dans d’autres conditions. Visuellement, le jeu en vaut la chandelle : vous verrez, entre autres, se dessiner le Mont Mirantin dans toute sa majestuosité. Le Lac des Saisies et son iconique cabane forestière font aussi partie des trésors locaux.
Seul un public adulte (et, éventuellement, de grands adolescents) sera à même d’apprivoiser ce circuit sauvage. Avant de faire vos premiers pas chaussés, considérez les informations suivantes :
3. Jusqu’au Refuge du Creux de Lachat
Les refuges sont des édifices emblématiques du paysage montagnard. Nombreux en Savoie, ils peuvent être considérés comme une destination durant un périple en raquettes. Pourquoi ne pas se rendre, par exemple, à celui du creux de Lachat ?
N’hésitez pas à consulter cette page pour obtenir un plan de « route » détaillé. Les raquetteuses et raquetteurs partent généralement d’Arith, un petit hameau savoyard du Massif des Bauges situé à plus ou moins 30km de Chambéry.
Le parcours nécessite d’emprunter une voie goudronnée avant de suivre la piste boisée. Au fil du trajet, les jeux des lumières filtrant les hêtres, les sapins et les épicéas sauront attendrir vos efforts. Selon le moment choisi, des mésanges, rouges-gorges et pic noirs sont susceptibles d’apparaître. Plus rares sont les chamois et les chevreuils, que certains randonneurs rencontrent nonobstant.
Les exigences sont somme toute similaires à celles de la proposition précédente. Sans être harassante, cette virée demande une certaine expérience et du tonus.
Notons quelques généralités à son propos :
4. Les Chapieux – Refuge Esliabetta
On retrouve un refuge en tant qu’objectif de cet itinéraire en raquettes. Sachant qu’en l’occurrence, cette étape composant le Tour du Mont-Blanc est réservée aux initiés.
Si vous craignez les dénivelés ardus, il vaut mieux renoncer à ce parcours. On parle ici de 1037m, sur une distance de 13,8km.
Bien sûr, et comme on l’apprend sur ce site spécialisé, les plus courageux admireront de beaux panoramas. « Cette (…) étape (…) », selon les rédacteurs, « vous fera passer par la Ville des Glaciers ou encore le Col de la Seigne » (source).
La Ville des Glaciers constitue un vrai lieu de pèlerinage pour les afficionados du fromage savoyard. On y prépare le Beaufort, l’une des fiertés gourmandes de la région. De quoi prendre des forces avant le grand trajet. Un trajet qui donne à conquérir (symboliquement 😉) le Col de la Seigne, bastion naturel situé entre la France et l’Italie.
Entendrez-vous siffler des marmottes durant cette marche enneigée ? Croiserez-vous d’autres alpinistes chevronnés ? Avant de le découvrir, tenez compte de ces éléments :
La Savoie hivernale en raquettes : bien se préparer… puis profiter !
Pour vivre une expérience rassurante et réussie, rien ne vaut une préparation digne de ce nom. Choisissez des raquettes adaptées à votre niveau… et à vos pieds 😊. Même pour les parcours faciles, vous devez jouir du confort nécessaire, auquel se joindre l’équilibre de rigueur. Ce dernier, comme vous le savez, est favorisé par l’utilisation d’un bâton dédié.
Autre point essentiel : on ne sillonne pas les merveilles alpines sans vérifier que les conditions météorologiques sont réunies. Aussi, même si le « trek » sauvage a ses charmes, nous recommandons d’emporter un GPS, tout du moins une carte en cas de déconvenue.
Vous avez tout ce qu’il faut pour vous désaltérer ? Quelques agapes pour vous restaurer ? Il ne reste plus qu’à se vêtir chaudement à choisir votre randonnée savoyarde en raquettes.