L’hiver en Savoie

Quand l’hiver couvre l’hexagone de son manteau blanc, la Savoie compte parmi les destinations les plus prisées. Un engouement qui concerne aussi bien les locaux que les touristes du monde entier.

Mais alors, comment expliquer cette attractivité ? Qu’est-ce qui rend le pays savoyard aussi propice aux activités hivernales, du ski nordique aux raquettes en passant par le patinage ?

Ce dossier vous invite justement à découvrir les nombreux atouts de la Savoie lors des mois les plus froids. En nous focalisant sur la période de décembre à mars, nous allons mettre en lumière les atouts de cette perle fine des massifs alpins.

Oui, nous vous proposons, virtuellement pour commencer, un voyage à travers les domaines skiables, les majestueuses forêts et les établissements gastronomiques ou hôteliers chaleureux qui font battre le cœur des environs.

Et si l’on commençait notre parcours par un petite escale dans le passé ? Il est passionnant d’évoquer les prémices d’une saison touristique emblématique.

Bon à savoir : quelques rappels géographiques

La Savoie est un département français portant le numéro 73. Elle a pour chef-lieu la ravissante ville de Chambéry, et couvre une superficie de plus ou moins 6 028 km². Lorsqu’on évoque cette partie du pays, à l’instar de la Haute-Savoie ou encore de l’Isère, on pense évidemment aux reliefs montagneux qui dominent ses magnifiques paysages. Parmi eux, le Massif de la Vanoise, de la Chartreuse, des Bauges… et du Mont-Blanc, évidemment !

En pays savoyard, on peut également profiter d’une hydrographie variée. Les Lac du Bourget et celui d’Aiguebelette ont su se distinguer.

Celles et ceux qui pratiquent la randonnée dans les environs peuvent s’offrir une véritable déconnexion. Plusieurs espaces sont préservés, afin de protéger les espèces animales et la flore locale. Véritable bastion dans cette catégorie, le Parc de la Vanoise voit évoluer des espèces rares au sein d’un environnement de toute beauté.

La Savoie se charge, qui plus est, d’un climat montagnard, laissant envisager des hivers froids… et enneigés, même si les précieux flocons se laissent parfois désirer. Le tourisme s’est essentiellement développé dans la région grâce aux stations de ski et autres complexes de loisirs hivernaux.

Le 73 hiberne-t-il durant le reste de l’année ? Il serait dommage de le penser ! Car le département a aussi ses charmes durant l’été. Mais c’est sur la saison des fêtes et des pulls en laine que nous allons ici nous concentrer 😊.

Le business hivernal en Savoie : retour sur la conquête touristique du paradis blanc

En ces années 2020, et malgré les événements qui ont perturbé l’aube de la décennie, le tourisme est absolument implanté dans les mœurs occidentales. Bien que tout le monde ne dispose pas des mêmes moyens, les sports d’hiver et les virées à la montagne s’inscrivent dans l’imaginaire collectif.

Tel n’a pas toujours été le cas. Plus exactement, il a fallu attendre le début du XXe siècle pour voir poindre les premières initiatives dans le domaine.

Plusieurs raisons, plusieurs facteurs expliquent l’émergence du tourisme estival, que ce soit en Savoie, en France plus globalement ou dans les autres contrées concernées. Nous n’allons pas explorer la question dans les détails ; cela reviendrait à mener un travail universitaire ! 😊

On peut tout de même lister quelques éléments intéressants.

Tourisme hivernal : aux premières heures, l’apanage des cercles bourgeois

À l’origine, les activités hivernales étaient « réservées » à une élite bourgeoise (source). Nous sommes à la fin du XIXe siècle, et les moyens de transport évoluent. La Révolution industrielle favorise les déplacements « pour le plaisir » ; même si l’on ne parle pas encore de vacances.

Au cœur des passions, on retrouve les randonnées, déjà ponctuées par des jeux divers et variés. Les membres de sociétés d’excursion ou de clubs d’alpinisme (…) expérimentent de nouveaux moyens de locomotion originaires des pays nordiques et donnent ainsi naissance à des jeux de glisse et de glace »[1]. On est bien loin des stations de ski et des domaines à perte de vue. Mais l’on assiste à l’émergence des « premiers skieurs ».

Les eaux de Savoie : la source apaisante du tourisme hivernal local

Vous l’aurez compris : c’est au XXe siècle marque la consécration du tourisme hivernal. Mais ce point culminant n’a pas été atteint par enchantement. Ce fut le résultat d’une lente progression, d’un intérêt croissant pour les plaisirs de la montagne qui montre ses premiers signes au XVIIe siècle.

En Savoie, les eaux thermales se trouvent, pour ainsi dire littéralement, à la source des curiosités. À ce propos, dans un article de la Revue de géographie alpine, un certaine Jean Miège expliquait :

« Un jour, on daigna s’intéresser aux eaux; les médecins et les savants leur découvrirent des propriétés variées, une efficacité surprenante. On s’avisa d’utiliser à nouveau les eaux d’Aix, celles d’Evian, et ainsi s’ouvrit, modeste, l’ère touristique de la Savoie. [Au XVIe siècle], ce sont les eaux qui ont fait la réputation de la Savoie et ont été, aux yeux des contemporains son seul mérite. C’est donc l’attraction la plus ancienne, celle qui a exercé l’action la plus constante et peut-être la plus forte »[2]

Depuis, les motivations se sont largement étendues. Néanmoins, Aix-les-Bains ou Evian restent de solides pôles d’attractivité. Le thermalisme continue de charmer ; que ce soit pour se détendre en famille ou dans le cadre d’une thérapie spécifique.

Un tourisme qui se démocratise petit à petit

Quoi qu’il en soit, c’est au XIXe siècle, plutôt au cours des dernières années, que l’expansion va se concrétiser. Les vertus d’une échappée au sein des environnements alpins vont être promues par l’aristocratie ; dans les milieux prestigieux, l’organisation de retraites savoyardes se vit comme une expérience raffinée. Certains accomplissements techniques participent indéniablement à la success story – on pense, entre autres, au forage du Tunnel ferroviaire de Fréjus[3].

Comme on le sait, le grand public va finir par découvrir, lui aussi, les joies de l’hiver en Savoie. La multiplication des chemins de fer rend les excursions au ski (et autres divertissements similaires) bien plus accessibles.

Le XXe siècle, cet âge d’or du tourisme hivernal en Savoie

Le XXe siècle fut le théâtre d’une mutation profonde en Savoie – une mutation qui ne s’est pas arrêtée aux frontières de la région, évidemment. Même si les différents entrepreneurs ont dû composer avec les tristes événements des deux guerres mondiales (plus précisément avec leurs conséquences sociales, politiques et économiques), la volonté de transformer certains villages jusqu’ici isolés en véritables stations a remodelé les environnements.

Les hommes d’affaires saisissent l’opportunité offertes par les avancées techniques et technologiques. Sachant que ce nouveau paradigme n’a pas toujours été accueilli les bras ouverts :

« Le développement des sports d’hiver en tant que pratique touristique (…) s’est accompagné de conflits et résistances dont témoigne l’attitude populations locales. Tout d’abord méfiantes vis-à-vis d’une activité dont elles n’ont pas été à l’origine, ces dernières se sont montrées parfois réticentes à une innovation dont elles ne maîtrisaient ni le développement ni les retombées et qui venait perturber leur mode de vie traditionnel »[4]

À terme, le potentiel économique du tourisme l’a emporté. Dans une ambiance sereine, d’illustres stations se dessinent. Il ne s’agit pas de détruire, mais de compléter. Plusieurs localités se modernisent. Non loin de Chambéry, d’Aix-les-Bains, de Morzine ou encore de Megève, on trace les sillons et installe les infrastructures propices aux plaisirs de la glisse ; les premiers liens avec la gastronomie se tissent également[5].

La Savoie, l’un des berceaux enneigés du tourisme moderne au XXe siècle

Le tourisme hivernal tel qu’on le connaît aujourd’hui prend donc ses marques dans la première moitié du XXe siècle ; la fin des deux conflits mondiaux a permis d’en accélérer le déploiement. Quelques années plus tôt, la généralisation des congés payés rend les escapades alpines bien plus envisageables chez les Français (et les visiteurs internationaux) moins aisés.

En parallèle et comme ressort essentiel, on voit le confort des espaces concernés s’améliorer. Les remontées mécaniques prennent des allures messianiques. Les décisions prises par les autorités en termes d’aménagement urbain accélèrent encore le mouvement. Tout se met en place, inégalement, inconsciemment mais avec beaucoup d’entrain, le boom des années 1960.

Les stations savoyardes deviennent une destination évidente pour un nombre croissant de voyageurs. Les domaines skiables sont jumelés à de véritables espaces de vie – La Plagne, Tignes, Flaine ou encore Avoriaz sont toutes nées lors de cette décennie décisive[6].

Les premières heures impliquent des tâtonnements ; les possibilités offertes sont encore modestes, mais les nouvelles circulent rapidement.

La Plagne, cette pionnière parmi les stations savoyardes

Raconter l’histoire de toutes les stations de ski en Savoie serait long et fastidieux. Prenons tout de même un exemple emblématique : La Plagne.

C’est le 22 décembre 1961 qu’on inaugure le site, d’abord avec Plagne Centre[7]. À ce stade, les touristes peuvent compter sur « deux téléskis et quatre pistes ». Puisque la fréquentation atteint des scores qui dépassent les espérances, « le site (…) se développe rapidement, rejoint par [ceux de] Plagne Bellecôte, Plagne Aime 2000 et Plagne Village à a fin des années 60, début des années 70 ».

Les visionnaires aux commandes de cet essor comptent bien suivre la piste, ou plutôt les pistes jusqu’au bout 😊. Les années 1970 s’inscrivent dans une continuité : « Entre 1970 et 1974, les sites de Bellentre avec Montchavin et Longefoy avec La Plagne Montalbert sont créés ».

Les activités sportives se veulent de plus en plus nombreuses. Une diversification que les Jeux Olympiques d’hiver à Albertville consacreront. Nous sommes en 1992, et « La Plagne accueille les épreuves de bobsleigh et luge, pour 9 jours d’épreuves ».

La Savoie : l’une des principales architectes de la culture touristique hivernale en France

L’intérêt des sports d’hiver et des séjours en Savoie ne se résume pas à tel ou tel facteur. Les paysages, bien que magnifiques, ne suffisent pas. L’enneigement, par ailleurs compromis selon les années, ne signe pas le succès des « resorts » savoyards à lui tout seul.

Si la deuxième moitié du XXe siècle a couronné la région de succès, c’est aussi parce qu’elle correspond parfaitement aux canons (à neige 😉) du tourisme hivernal. On peut même dire qu’elle a participé à la construction de cet imaginaire.

Pour séduire le vacancier, il faut lui donner envie de venir… mais aussi de rester. Aux Tignes comme aux Arcs, on l’a bien compris. Il faut regrouper logements, commerces et pistes au cœur d’un espace cohérent, accueillant, qui répond à des besoins variés.

Le Plan Neige, une initiative du gouvernement français, a servi de tremplin aux projets les plus ambitieux. Il a fallu convoquer des architectes de renom pour atteindre un résultat harmonieux et pérenne. Les Arcs, par exemple, ont été conçues par une certaine Charlotte Perriand :

« De 1967 à 1984, l’architecte et designer Charlotte Perriand se consacre au plus grand projet de sa vie : la station de ski Les Arcs. Passionnée de montagne, elle imagine et développe ce domaine skiable situé en Savoie. L’architecte dessine et conçoit ce projet avant-gardiste, des édifices aux mobiliers. »[8].

Tout se complète pour faire les yeux doux à l’international. En 1968, et même si Grenoble ne se situe pas en Savoie, les Jeux Olympiques d’Hivers renforcent encore le prestige des domaines skiables français.

Les années 1970 marquent sans doute le paroxysme du tourisme hivernal en Savoie. Les stations d’hiver deviennent un vrai levier pour l’emploi. Les espaces skiables continuent de s’étendre ; la glisse et tout ce qui l’entoure deviennent une véritable institution.

Le ski en Savoie : un plaisir pour tous les sens

Les années 1980 et 1990 ne permettent pas toujours de dresser un bilan aussi positif. Les crises économiques, les prémices de l’action écologique ont poussé les grands entrepreneurs à revoir leur copie. Depuis, la fièvre des débuts n’est pas tout à fait revenue.

Cela n’a pas inversé la vapeur pour autant. Il faut dire que la Savoie s’est imposée comme une vraie référence pour les sports d’hiver. Ainsi, au XXIe siècle, la région reste synonyme de plaisir et d’évasion.

Le terme « station de ski » ne doit pas faire oublier tous les délices dont les visiteurs peuvent profiter.

Au cours de son évolution, et jusqu’à aujourd’hui, le tourisme hivernal en Savoie, c’est…

  • La possibilité de multiplier les plaisirs, qu’ils soient sportifs (ski de fond, ski alpin, snowboard…) ou plus paisibles (moment de détente au spa, partage d’une raclette aux tables d’un chalet, promenades…).
  • La perpétuation d’une véritable tradition : les paysages alpins continuent à offrir leurs merveilles grâce à un enthousiasme transmis de génération en génération.
  • Des activités pour tous les âges, et pour un large panel de budgets.

Les domaines comme Paradiski sont criants de modernité. Récemment, ils ont intégré de véritables équipements connectés à leurs offres. Les télécabines sont de plus en plus ergonomiques – on peut mentionner la télécabine 35 de Courchevel, redoutable d’efficacité.

En filigrane, il faut veiller à la compatibilité des loisirs d’hiver avec les enjeux environnementaux. Conscientes des enjeux, les sociétés assurant la gestion des différents espaces adaptent les installations. Les énergies renouvelables font l’objet d’une grande attention ; aux Menuires, pour ne citer qu’un exemple, on expérimente l’énergie solaire pour faire fonctionner les remontées mécaniques.

Les sports d’hiver en Savoie ont donc de beaux jours devant eux. Certaines priorités ont évolué, le coût de la vie ont augmenté, mais une fois sur place… le bonheur de s’amuser en altitude reste intact ! À ce propos, justement… quelles sont les activités incontournables à pratiquer pendant l’hiver en Savoie ?

Nous ne pouvons pas tout recenser, mais voici une sélection panoramique ! Nous vous souhaitons des moments uniques.

Savoie : quelles activités pratiquer en hiver ?

Certains sports et loisirs sont emblématiques de la Savoie et de sa région. D’autres, plus insolites, moins répandus… pourraient tout de même vous intéresser ! Passons en revue les activités à pratiquer quand l’hiver a pointé le bout de son nez.

1.     Le ski alpin

 

Selon les experts œuvrant pour L’Observatoire des Territoires de la Savoie, « [l]a Savoie est la première destination ski française »[9].

Le ski alpin est absolument ancré dans les mœurs des contrées savoyardes. Il joue un rôle épicentral dans la santé économique du département ; conjugué aux autres sports d’hiver, il « représente 48% de la valeur ajoutée et du chiffre d’affaires du tourisme ». Cette réussite s’explique notamment par la diversité des stations de ski, à une échelle plus large des domaines skiables disponibles.

Où faire du ski alpin en Savoie ?

Les complexes dédiés aux sports enneigés ne manquent pas dans le 73.

Les Trois Vallées abritent Courchevel, Méribel, Val Thorens… Quant à Paradiski, c’est le berceau de La Plagne et des Arcs. Il est préférable de se renseigner sur les spécificités de chaque destination (prix moyens, divertissements proposés, parcs hôteliers…) – ainsi, vous trouverez l’option qui vous correspond !

Puis-je apprendre le ski en Savoie ?

Absolument. Non seulement la Savoie égaye les glisseurs de tous les âges… mais elle les forme, aussi ! Sur le site officiel de la Radio Plus, il est dit que…

« Avec 221 licenciés et 116 clubs, le Comité ski du Mont-Blanc est le plus important de France. Il accompagne à la fois la compétition et le ski loisir. (…) Côté haut-niveau, 180 athlètes représentent la Haute-Savoie, encadrés par 29 entraineurs. Des skieurs qui ont, pour les meilleurs, ensuite un avenir en équipe de France. Ils sont 9 par exemple en équipe de France de ski alpin et de biathlon à être issus du Comité de ski Mont-Blanc. »[10]

Oui, les Savoyards cultivent également le sens de la compétition. Le ski alpin s’y pratique pour s’amuser… ou très sérieusement ! Tandis que Courchevel accueille certaines épreuves de la Coupe du Monde, les Circuits régionaux (comme les Coupes d’Argent) permettent de débusquer de nouveaux talents.

Le saviez-vous ?

C’est en Savoie qu’un chalet de ski a été désigné aux World Ski Awards comme étant le plus « beau du monde »[11]. L’événement nous emmène à Méribel, l’une des stations les plus fréquentées de la région – elle s’est forgée, surtout dans les hautes sphères du luxe – une grâcieuse réputation.

2.     Le ski nordique

Le ski nordique ne rencontre certes pas un public aussi dense et éclectique que le ski alpin ; mais il propose une approche alternative idéale à ceux qui souhaitent se ressourcer en contact avec la nature. Soit dit en passant, l’intérêt qu’il suscite grandit progressivement. Sa discipline-phare, le ski de fond, bat des records au comptoir des guichet de location. La plateforme Mon Séjour en montagne en parle ici[12]. C’est l’occasion d’une anecdote intéressante : en 2021, une nouvelle vague de curiosité avait déjà déferlé car les restrictions en vigueur empêchaient l’emprunt des remontées mécaniques !

Où faire du ski nordique en Savoie (dont le ski de fond) ?

Parmi les « domaines nordiques » réputés, on compte celui de Savoie Grand Revard et de Bessans. Autant de lieux qui permettent de vivre l’expérience du ski différemment, dans le cadre d’un exercice exigeant mais exaltant !

3.     La raquette

Les randonnées en raquette existent pour tous les âges (ou presque) et tous les défis/moments de détente espérés. N’oubliez pas de prendre les précautions nécessaires – il vaut mieux rester dans le périmètre des chemins balisés afin de rester en sécurité.

À la clé, une exploration sauvage (plus ou moins selon les itinéraires) de la Savoie ; un moment hors-du-temps face à des reliefs saisissants.

Où faire de la raquette en Savoie ?

Pourquoi ne pas faire le tour du Lac de Tueda, en partant de Méribel ? Ou atteindre la Croix de Coste, en engageant votre aventure au Col de la Forclaz ?

Ces propositions ne sont pas lancées au hasard – elles permettent d’introduire notre sélection des plus jolies balades en raquette !

4.     Snowboard, escalade sur glace, chien de traîneau… votre épopée hivernale ne fait que commencer !

L’intérêt sportif et divertissant de la Savoie ne se résume pas aux trois activités sportives d’hiver présentées ci-dessus !

  • Le snowboard a aussi ses quartiers dans la région ; plusieurs stations, à l’instar des Tignes et de Val Thorens, invitent à diriger sa fidèle planche pour faire le plein de sensations. Les snowparks déclinent des modules variés – les half-pipes ou les zones de freestyle attendent les glisseurs chevronnés.
  • L’escalade sur glace s’est fait une place parmi les activités d’hiver originales en Savoie. Il s’agit de partir à la conquête d’une cascade gelée; on en trouve à la Grave, tout comme dans la vallée de la Maurienne.
  • Il serait dommage de conclure cette liste sans rendre un hommage à nos amis les bêtes. Les balades en chien de traîneaux emmènent les petits et les plus grands au cœur d’un conte de fée. Le site de La Féclaz invite notamment à vivre ce chapitre joyeux – toujours dans le respect des animaux, précisons-le.

L’hiver en Savoie : une myriade de plaisirs hivernaux à partager

L’hiver est une véritable institution en Savoie. Bien que l’été réserve aussi son lot de belles surprises, c’est à la neige tombée que ce département révèle son plein potentiel.

Et les sports ou activités dans la neige ne seront pas les seuls à égayer votre séjour. La raclette, la fondue savoyarde, la tartiflette, comme bien d’autres spécialités locales, prendront soin de vos papilles. Les stations thermales forment aussi de belles ambassadrices – pour rappel, c’est à elles qu’on doit l’arrive des pionniers… touristiques !

L’hiver en Savoie, c’est aussi le théâtre d’événements marquants. Assister aux courses de chiens de traîneaux, rencontrer les artisans aux marchés de Noël, vibrer aux sons des concerts… il y a tant à faire que vous devrez très certainement revenir une autre année 😉.

Nous espérons que ce guide vous aura aidé à saisir le lien exceptionnel entre la Savoie et les mois d’hiver. Au-delà des questions économiques, le tourisme participe à dynamiser un département d’exception, où cohabitent parfaitement les loisirs hivernaux et un esprit positif de compétition !

 

 

[1] Les sports d’hiver en France : un développement conflictuel ? | Cairn.info

[2] Miège Jean. La vie touristique en Savoie. In: Revue de géographie alpine, tome 21, n°4, 1933. pp. 749-817

[3] Voir Christian Jamot, Thermalisme et villes thermales en France (Volume 32), Clermont-Ferrand, Presses Université Blaise Pascal, 1988, 540 p.

[4] Voir Les sports d’hiver en France : un développement conflictuel ? | Cairn.info

[5] Voir notamment L’aménagement de la montagne à la « française », Masson, 1978

[6] Voir par exemple, pour La Plagne : Histoire locale : La Plagne fabrique vos meilleurs souvenirs

[7] Voir Histoire locale : La Plagne fabrique vos meilleurs souvenirs

[8] La station Les Arcs, l’œuvre de Charlotte Perriand – yourse.co

[10] https://www.laradioplus.com/news/locales/119606/la-haute-savoie-represente-le-plus-important-comite-ski-de-france

[11] https://www.ouest-france.fr/tourisme/le-plus-beau-chalet-de-ski-du-monde-vient-detre-elu-et-il-est-en-france-6161d96a-beb2-11ef-9143-72f109b413d7

[12] Ski de fond : après une saison record, comment Savoie Nordic prépare l’avenir – Mon séjour en montagne