Acheter un bien immobilier en copropriété : quels sont les avantages et les inconvénients ?

Acheter un bien immobilier en copropriété : quels sont les avantages et les inconvénients ?

Vous souhaitez devenir propriétaire d’un bien immobilier, et songez à opter pour le modèle de la copropriété ? Comme tout investissement foncier, cela représente une série d’avantages… et d’inconvénients.

Nous avons sélectionné soigneusement certains d’entre eux, en basant notamment nos explications sur notre expérience (et notre passion du métier !) en tant qu’agents immobiliers.

Bien sûr, ce sera à vous de prendre la décision finale. Mais il nous tient à cœur de vous accompagner dans cette réflexion aux enjeux nombreux. Commençons.

Avantage n°1 : un partage des coûts

Toute gestion de propriété suppose des investissements.

Dans le cas d’une copropriété, et selon des modalités définies en amont… les frais sont partagés.

Une assiette de participations financière, composée des loyers réglés par les locataires ainsi que des charges de copropriété, permet de couvrir les dépenses nécessaires ou jugées utiles.

Évidemment, tout cela est encadré par la législation française. En suivant ce lien, vous découvrirez l’essentiel en termes de répartition des charges.

Pouvoir compter sur une telle dilution permet, par exemple, d’envisager l’installation de dispositifs plus robustes en matière de sécurité. Ou, pourquoi pas, de rafraîchir la décoration !

Attention, toutefois : cet avantage cache… un inconvénient. Le revers de la médaille, comme on dit parfois.

Inconvénient n°1 : une marge décisionnaire réduite

Les décisions individuelles n’ont pas bonne presse en copropriété – elles contreviennent d’ailleurs aux règles en la matière. Tout doit être discuté, entériné et donc voté en assemblée générale.

Cela demande un certain sens du compromis. Il faut renoncer à certaines idées, s’il n’y a pas assez de membres pour les soutenir.

Ce que l’on gagne en possibilités sur le plan financier, on le perd donc en liberté.

Il ne faut pas s’imaginer, pour autant, que les contraintes et les oppositions se succèdent sans répit. Souvent, les différents intervenants parviennent à trouver un accord, relativement aux besoins collectifs, aux avoirs disponibles et au budget défini.

Avantage n°2 : une délégation intéressante des différentes responsabilités

La présence d’un syndic de copropriété est requise, et là encore définie par la loi (source). Cette entité permet notamment de rationaliser, de contrôler ; en somme de gérer les finances globales.

Ce n’est pas sa seule mission. En tant que personne morale, et via le travail « humain » des représentants (professionnels ou bénévoles), elle représente les copropriétaires (en tant que groupe) en justice. Elle se veut garante de l’entretien des lieux.

Tout cela vient forcément faciliter et fluidifier la logistique globale.

Plus il y a de logements impliqués, plus cette distribution paraît pertinente. Il en va aussi d’une certaine sécurité juridique.

Comme précédemment, cela implique… une contrepartie.

Inconvénient n°2 : une perte de contrôle sur la gestion des affaires

Nous ne vous souhaitons aucune complication, évidemment.

Toutefois, composer avec de nombreux intervenants, avec des intermédiaires… implique d’éventuelles ingérences.

Certains dysfonctionnements pourraient vous être (en partie) imputés, notamment par les locataires qui ne feront pas toujours la différence – et on peut les comprendre.

La copropriété implique donc une répartition… mais aussi parfois une « confusion » des responsabilités. Il faut en avoir conscience.

Avantage n°3 : une sécurité renforcée grâce à la communauté

Nous parlions tout à l’heure des opportunités que ce modèle apporte en termes d’équipement. La mise en commun des moyens financiers donne à envisager une technologie plus efficace, plus fiable, avec un renouvellement régulier des installations.

Et il y a un autre aspect intéressant : le gain en « force humaine ». On pense notamment aux rondes de surveillance proposées par les communes durant les périodes de départs en vacances. Plus largement, des directives, des principes communs contribuent à l’efficacité de la surveillance.

On ne peut jamais être totalement sûr(e) qu’aucun cambriolage ne perturbera la tranquillité des lieux… mais vous connaissez le dicton : l’union fait la force !

Inconvénient n°3 : des obligations… partagées

L’union fait la force, donc. Mais elle suppose également de « subir », d’accepter ce qui ne concerne pas forcément chaque copropriétaire. En payant les charges, vous contribuez inévitablement à des dépenses que vous n’auriez pas (ou moins) réalisées en propriété individuelle.

Se lancer dans cette aventure humaine, c’est aiguiser son sens du collectif, par définition.

Demandez-vous donc à quel point vous vous habituerez à cette dynamique de groupe. Cela devrait vous aider dans votre cheminement de pensée.

Copropriété ou non : à vous de trancher !

De nombreux paramètres sont à confronter, analyser, apprécier… afin de se décider (ou non) à acquérir un bien immobilier en copropriété.

Les finances, les joies (ou non, bis) des initiatives en commun ou encore la ventilation des rôles constituent autant d’éléments – ceux qui peuvent encourager ou décourager le potentiel copropriétaire.

N’hésitez pas, dans tous les cas, à nous contacter pour toute question à ce propos. Nous avons d’autres conseils à vous prodiguer ! En espérant, quoi qu’il en soit, que vous réaliserez pleinement vos rêves d’investissement foncier.